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Critique de poussah
Si la mort nous concerne tous, nous pouvons passer une grande partie de notre vie sans la rencontrer. Pour un gendarme, la mort fait partie de l'ordinaire : mort subite, mort accidentelle, mort violente, suicide… Inévitablement le gendarme découvre la mort, l'annonce aux proches et en recherche les causes. Parfois, il la côtoie de plus près à l'occasion du décès en service ou du suicide d'un camarade. Par ailleurs tout gendarme sait et accepte que son devoir peut le conduire à donner ou recevoir la mort.
En s'appuyant sur plusieurs opérations, faits divers pour nous mais vécues de l'intérieur pour lui, le colonel Nollet donne au lecteur profane un aperçu de ce qui fait sinon le quotidien, du moins l'ordinaire des gendarmes. Il puise dans ces expériences et son vécu intime de quoi nourrir une réflexion sur l'attitude possible face à la mort et face au deuil des autres, ainsi que sur la façon dont les professionnels confrontés couramment à la mort peuvent vivre cela en groupe et être accompagnés.
Un ouvrage profond et émouvant, que je recommande.
En s'appuyant sur plusieurs opérations, faits divers pour nous mais vécues de l'intérieur pour lui, le colonel Nollet donne au lecteur profane un aperçu de ce qui fait sinon le quotidien, du moins l'ordinaire des gendarmes. Il puise dans ces expériences et son vécu intime de quoi nourrir une réflexion sur l'attitude possible face à la mort et face au deuil des autres, ainsi que sur la façon dont les professionnels confrontés couramment à la mort peuvent vivre cela en groupe et être accompagnés.
Un ouvrage profond et émouvant, que je recommande.
