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Critique de Tocca
A force de voir passer le nom d'Olivier Norek partout comme un des maîtres du polar, je me suis enfin décidé à en lire un. J'ai trouvé celui-ci aux puces, chez un revendeur de livres neufs à prix cassés.
Tout au long du bouquin, on sent que Norek a longtemps baigné dans le milieu, et qu'il connaît son sujet. Il maîtrise aussi bien le monde policier que les codes de l'écriture. ça donne un polar très propre, bien construit, et extrêmement réaliste. Peut-être même trop : c'est effrayant de se dire que de tels trafics de drogue et surtout de telles magouilles politiques peuvent exister.
Je ne saurais pas trop quoi ajouter : je n'ai pas été particulièrement transporté par le style, je n'ai pas ressenti d'émotion non plus. Je complèterai donc par une simple anecdote : un jour, j'ai eu l'occasion d'entendre une sonate de Beethoven jouée par un grand pianiste, puis par un robot. J'ai adoré la première interprétation, malgré quelques "erreurs" lorsque le musicien se laissait emporter par sa fougue ou son émotion. Je suis resté totalement indifférent à la seconde, sans pour autant être capable d'en identifier le moindre défaut. Elle m'a juste laissé de marbre. Comme ce roman de Norek : une oeuvre très bien exécutée, mais qui ne m'a pas transporté pour autant.
Moi qui ne suis pas un immense amateur de ce style littéraire, je me dis que je relirai peut-être d'autres bouquins de l'auteur (j'en ai dans ma bibliothèque, qu'on m'a offert en grand format donc je ne suis pas friand...). Mais ce sera plus pour m'intéresser au fonctionnement de la police et aux codes du polar que pour le simple plaisir de la lecture.
Tout au long du bouquin, on sent que Norek a longtemps baigné dans le milieu, et qu'il connaît son sujet. Il maîtrise aussi bien le monde policier que les codes de l'écriture. ça donne un polar très propre, bien construit, et extrêmement réaliste. Peut-être même trop : c'est effrayant de se dire que de tels trafics de drogue et surtout de telles magouilles politiques peuvent exister.
Je ne saurais pas trop quoi ajouter : je n'ai pas été particulièrement transporté par le style, je n'ai pas ressenti d'émotion non plus. Je complèterai donc par une simple anecdote : un jour, j'ai eu l'occasion d'entendre une sonate de Beethoven jouée par un grand pianiste, puis par un robot. J'ai adoré la première interprétation, malgré quelques "erreurs" lorsque le musicien se laissait emporter par sa fougue ou son émotion. Je suis resté totalement indifférent à la seconde, sans pour autant être capable d'en identifier le moindre défaut. Elle m'a juste laissé de marbre. Comme ce roman de Norek : une oeuvre très bien exécutée, mais qui ne m'a pas transporté pour autant.
Moi qui ne suis pas un immense amateur de ce style littéraire, je me dis que je relirai peut-être d'autres bouquins de l'auteur (j'en ai dans ma bibliothèque, qu'on m'a offert en grand format donc je ne suis pas friand...). Mais ce sera plus pour m'intéresser au fonctionnement de la police et aux codes du polar que pour le simple plaisir de la lecture.
