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Critique de HORUSFONCK


Jamais déçu par Amélie Nothomb, Horusfonck!.. Et encore moins par Soif. Et ravi plus encore!
Soif... Comme algèbre d'un ineffable bonheur lorsque l'on retarde le moment de boire.
Amélie Nothomb, qui ne recule devant rien, va prendre la voix du Christ... Vous savez, le Fils de Dieu à l'origine du christianisme.
Les questionnement de Jésus, lors de son atroce supplice, que ne les sommes nous pas posés?... Ce drôle de Père-Dieu et son projet tarabiscoté pour laver les péchés du monde. Jésus, qui en bave sur la croix (et avant, lorsqu'il doit gravir le Golgotha avec une croix plus lourde qu'un cheval mort), Jésus trouve ce plan voué à l'échec!.. Et, au vu des deux-mille ans écoulés, je suis assez d'accord avec lui. Tout ça pour ça, comme titrait certain film...
Mais, au-delà d'un ton parfois désabusé, il y a la grâce qui pointe: C'est Marie Madeleine, l'amour terrestre de Jésus, c'est le souvenir de Joseph, Simon de Cyrène, Véronique, et Marie qui prend son fils mort dans ses bras: Ces instants qui lavent toute l'ignominie d'un supplice absurde et vain.
Voilà.
C'est ma cinquième lecture d'une auteure surdouée et surprenante.
C'est, peut-être, celle que je préfère.
Je la recommande chaudement à tous les incroyants, agnostiques , croyants et super-croyants: Ils y trouveront matière à réfléchir, en porticulier (voire entre-autre, allez savoir) sur l'ultime paragraphe.
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