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Critique de Carteroutiere


Quatre livres en un ! Il y a d'abord le combat de Prune Nourry contre son cancer du sein. le texte est rude et poignant, nous vivons au quotidien la souffrance, les peurs, les questionnements, les témoignages de soutien et de sympathie. Prune est très franche, elle nous parle de son ressenti et ce que représente le sein pour une femme. Nous suivons avec elle toute la courbe de deuil façon Elizabeth Kübler-Ross : le déni, la colère, l'apathie, puis le combattre la lentee remontée vers une vie « normale ». C'est un texte qui s'adresse aux femmes, pour leur faire part de ce que Prune a vécu. Qui peut lire cela : une femme qui découvre son cancer du sein ? Probablement pas. Elle n'aura pas envie de savoir ce qui va se passer. Ce livre s'adresse plutôt à celle qui est en voie de guérison, voire de reconstruction pare qu'elle pourra y projeter ses propres ressentis.
Il y a ensuite un grand nombre de conseils qui sont données sur quoi faire ou ne pas faire à chaque étape. Dans l'esprit de la collection Marabout, c'est bien isolé et clair.
Le « troisième livre » dans le livre, ce sont les textes écrits par des médecins, cuisiniers, thérapeutes, philosophes qui ont croisé à un moment la route de Prune et ils font part de leur idées et de leurs espoirs. Je ne peux tous les citer. J'ai été interpellé par la médecine narrative, les futurs espoirs de traitement, l'intérêt de la cuisine et du jeune ainsi que par le texte de C. Dion sur notre mode de vie.
Nous arrivons alors au quatrième livre : comment sort-on de ce combat ? Prune n'est plus la même et elle dit avoir appris à être moins pointilleuse, à plus savourer le temps présent : une sage philosophie qui nous concerne tous.
En bref, un livre dont on ne sort pas intact et qui nous fait méditer sur notre propre vie et sa fragilité.
A lire absolument pour revenir à l'essentiel.
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