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Critique de Joualvert


Henri d'Ofterdingen est un jeune homme éveillé et poétique qui s'éloigne pour la première fois de chez lui pour visiter sa famille maternelle. Ce nom, emprunté au moyen âge, est celui d'un personnage qui aurait participé à un légendaire tournoi de ménestrels dans un château du Saint-Empire romain germanique. Cette provenance est plus ou moins exploitée ; pour une histoire plus axée sur cet évènement mythique, voir la nouvelle ''Les maîtres chanteurs'' d'E.T.A. Hoffmann. Ce voyage sera l'occasion de rencontres enrichissantes et de discussions pleines de sagesse, de contenu et dégagant une certaine candeur. Ceci fait l'objet de la première partie qui revêt un caractère très épisodique. On y voit entre autre la vision très idéalisée du métier de mineur, et elle se conclue avec un conte assez confus et échevelé, fortement teinté de merveilleux raconté par l'un des personnages. Dans la seconde partie, le petit côté mystérieux dégagé par la première prend un tournant dramatique, et puis, au beau milieu d'une autre de ces conversations inspirées... plus rien. Novalis est mort à 28 ans, laissant plusieurs ébauches et fragments à jamais en suspens. Mais cela ne l'a pas empêché de passer à la postérité comme l'un des fers de lance de ce grand souffle d'inspiration que fut le romantisme allemand, dont ce roman constitue un surprenant échantillon.
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