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Critique de zaurels


Depuis ma lecture de "Rien qu'un jour de plus dans la tête d'un pauvre fou" que j'avais adoré, j'attendais le nouveau roman jeunesse de JP Nozière.

Nozière nous livre ici un roman à deux voix : celle de la famille Squalo en 2012 et celle d'Ylisse qui écrit une lettre pour sa fille en 1966. On se doute évidemment que ces deux voix sont se rejoindre mais comment ?

Entre la famille Squalo assez bizarre et ce récit inséré où l'on suit les errances de deux enfants, Ylisse et Anélie, dans les hauteurs de l'île de Maloya (= l'île de la Réunion), il ne se passe pas grand chose et je n'étais guère emballée, j'ai même failli abandonner la lecture.
La découverte du crâne dans la maison des Squalo lance un peu l'action mais rien de très palpitant et elle n'est, pour moi, qu'un prétexte. Cela est peut être dû aux personnages de la famille Squalo, pseudo détective privé : le père, personnage exubérant et un peu imbu de lui-même, m'exaspérait, la fille, supposée personnage principal, n'attirait aucune sympathie particulière. Les dialogues familiaux qui devaient faire avancer l'enquête, étaient insupportables.

Finalement, je me suis laissé séduire par le récit inséré et la lettre d'Ylisse. Je me suis laissé séduire par ces deux amis inséparables, qui se demandent sur leur île "que deviennent les enfants quand la nuit tombe ?", je me suis laissé séduire par le sacrifice d'Ylisse, je me suis laissé séduire par leur force, leur envie de vivre et d'être ensemble malgré les souffrances et les injustices. J'ai cru à leur bonheur naissant dans leur famille d'accueil, qui ne les considérait plus comme des "Nègres". Puis survient le drame, prévisible certes, mais insupportable pour nous lecteurs.

J'ai donc terminé le roman émue par le récit d'Ylisse. le bémol à ce roman est le récit mettant en scène la famille Squalo. Je trouve qu'il n'apporte rien de particulier à l'histoire et ne sert qu'à sa construction.
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