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Critique de Crossroads


Ike Tucker vit dans un bled paumé qu'il n'a jamais quitté.
Deux passions au compteur, la mécanique des deux-roues et la recherche de la vérité.
Cette dernière lui donnant ainsi l'occasion d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte et accessoirement de découvrir la vérité, rien que la vérité... le pourquoi du comment du je sais pas why explicitant un tant soit peu la disparition de sa grande soeur.
Une première piste le conduira en Californie du Sud.
Huntington Beach, Surf City la bien nommée.
Un enfer sur rouleaux salins pour un mec connaissant déjà de graves déconvenues avec une planche à repasser.

Comme un p'tit air initial de Point Break avec Patriiiiiiick, calme toi bébé, pas pour me déplaire.
Ses hordes de surfers, ses gourous de la planche et leur existentialisme débité sur fond de bitures journalières assorties de drogues en tout genre parce que sinon, la fête elle est moins folle.
Ce blanc-bec qui entrave que dalle au surf mais qui va se jeter dans le grand bain pour une pseudo chimère ressemblant trait pour trait à sa frangine.
Bon début.

La suite est à l'aune de l'intro.
Plusieurs univers s'y côtoient, bikers, surfers, le tout gravitant autour d'une planète un brin candide : Ike.
Surf City, c'est également l'école de la vie pour un campagnard venu se frotter aux palpitations d'un monde dont il ignore tous les codes.
Son évolution est intéressante. Elle prendra souvent le pas sur une enquête parfois bien en retrait, de facto, qui sonnera bien plus de deux fois.

Des personnages charismatiques consistants, une intrigue solide, Surf City offre un dépaysement garanti pour tout amateur de grand air iodé, le tout sur une bande-son à la born to be (non, pas alive, on range les pattes d'eph' orange en velours côtelé) wild.
On quitte ce paradis du surf et de la bécane qui pétarade à regret tout en se promettant de revenir vers Kem Nunn sitôt cette p ***** de b***** de s******** de planche domptée.
Pas gagné.
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