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Critique de Zephirine


On découvre l'osmose entre amour et nature dans ce recueil de la poétesse Colette Nys-Mazure
Il y a toutes ces chambres, creux de sable, chambres forestières d'humus ou à flanc de roche où l'amour s'invente et se réinvente, tous « ces coins intimes où partager l'or des promesses. »
Après les jardins « au parfum de seringa », ce sont les arbres que célèbre la poétesse. « Et moi, de l'arbre… » dit-elle et l'on ressent cet émoi émanant du vivant. Ainsi, de l'arbre et de la femme, comment les distinguer ?
« Et moi, de l'arbre, j'ai la charpente vigoureuse, fourches et espaliers. Perchoirs d'oiseaux à la hune. Infinie patience, entêtée résistance, sereine vitalité. »
C'est la vie avec « sa part de fête, d'éclats, de tendresse » qui est ici célébrée, même si la mort rôde avec le froid.
Dans le bouillonnement de l'enfance, dans son innocence, il faut vivre avant que sonne « l'heure de revêtir les habits gris [qui] signalent le malheur »
Et le recueil se termine par ce ver :
« La mort n'aura pas le dernier mot »
A travers sa poésie où alternent prose et vers, Colette Nys-Mazure nous parle d'enfance et d'amour, elle nous conte aussi les soucis quotidiens et l'obstination à vivre. Sa poésie est fluide, elle charrie des odeurs, des images et nous fait chavirer
Ce recueil a été couronné par le prix Max -Pol Fouchet.
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