>
Critique de ATOS
Je m'interroge : Si j'étais peintre, comment pourrai je dans une main décrire la nature de l'élan de l'âme à qui elle appartient ? Entre une main qui offre, et une main qui demande, comment pourrai je par le trait ou la couleur, exprimer cette différence? Et si après tout il n'y en avait pas de différence....Et si résidait là l'équilibre des choses...
Colette NYS MAZURE nous offre ici sa lecture du Reniement de Saint Pierre ( pensionnaire de SARACENI- 17 e siècle, Musée de la Chartreuse, DOUAI). Elle met en lumière l'espace du pardon et et souligne l'importance du dialogue des mains dans cette oeuvre.
Pour cela elle nous invite également à penser La vocation de Saint Matthieu ( le Caravage- Eglise Saint Louis des Français- Rome), oeuvre dans laquelle la Providence s'annonce. Ce qui relie les deux tableaux, c'est la question du choix. A Mathieu et Pierre, il leur fut donné le choix, le choix de des ténèbres ou de la lumière. Mais l'homme est fait de chair et ne pourrait survivre dans un monde manichéen, il peut être dans le mal ou dans le bien, parfois il malaxe les deux. du mal parfois peut naître le bien, et inversement.
Alors l'espace du pardon s'installe.
Si l'on observe effectivement l'espace qui existe entre la main de Pierre et celle de la servante, et la façon dont elles dessinent une sphère, on peut penser qu'elles maintiennent l'équilibre du monde. Entre nos ténèbres et notre lumière: l'espace du pardon relie deux mondes dont lesquels nous opérons un va et vient incessant..
Nous avons le choix, nous faillons, nous renions, nous doutons, mais le pardon ( celui que nous accordons, celui que nous acceptons, celui que nous demandons) est l'espace qui peut nous permettre de nous régénérer, d'atteindre une sorte de résurrection.
« La faute, le repentir, et le renouveau imposent leur rythme ternaire » : Temps peut être incontournables pour espérer atteindre les trois vertus théologales: la foi, l'espérance et la charité.
Une lecture très intéressante, un bel espace de réflexion.
Encore une fois La Collection Ekphrasis des Éditions INVENIT nous convie à une très belle rencontre.
Astrid SHRIQUI GARAIN
Colette NYS MAZURE nous offre ici sa lecture du Reniement de Saint Pierre ( pensionnaire de SARACENI- 17 e siècle, Musée de la Chartreuse, DOUAI). Elle met en lumière l'espace du pardon et et souligne l'importance du dialogue des mains dans cette oeuvre.
Pour cela elle nous invite également à penser La vocation de Saint Matthieu ( le Caravage- Eglise Saint Louis des Français- Rome), oeuvre dans laquelle la Providence s'annonce. Ce qui relie les deux tableaux, c'est la question du choix. A Mathieu et Pierre, il leur fut donné le choix, le choix de des ténèbres ou de la lumière. Mais l'homme est fait de chair et ne pourrait survivre dans un monde manichéen, il peut être dans le mal ou dans le bien, parfois il malaxe les deux. du mal parfois peut naître le bien, et inversement.
Alors l'espace du pardon s'installe.
Si l'on observe effectivement l'espace qui existe entre la main de Pierre et celle de la servante, et la façon dont elles dessinent une sphère, on peut penser qu'elles maintiennent l'équilibre du monde. Entre nos ténèbres et notre lumière: l'espace du pardon relie deux mondes dont lesquels nous opérons un va et vient incessant..
Nous avons le choix, nous faillons, nous renions, nous doutons, mais le pardon ( celui que nous accordons, celui que nous acceptons, celui que nous demandons) est l'espace qui peut nous permettre de nous régénérer, d'atteindre une sorte de résurrection.
« La faute, le repentir, et le renouveau imposent leur rythme ternaire » : Temps peut être incontournables pour espérer atteindre les trois vertus théologales: la foi, l'espérance et la charité.
Une lecture très intéressante, un bel espace de réflexion.
Encore une fois La Collection Ekphrasis des Éditions INVENIT nous convie à une très belle rencontre.
Astrid SHRIQUI GARAIN
