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Critique de virginie-musarde


Hollywood et ses stars, du glamour à revendre mais aussi des envers moins reluisants quand les anciennes vedettes du cinéma muet sombrent dans la dépression et l'alcool, quand les vieux cowboys sont encore plus solitaires...


Au milieu de ce "paradis" qui fout le camp, un gamin, Darcy, fait son apprentissage de la vie et de l'amour, porte un regard toujours un peu ironique sur le monde qui l'entoure.

Darcy dont les parents (acteurs) divorcés ne comprennent pas qu'une page se tourne et qui continuent à rêver au retour de leur gloire perdue.


George O'Brien et Marguerite Churchill, les parents du narrateur


Le personnage de la mère est haut en couleurs : de ses cheveux roux flamboyants à la mise en scène de ses amours, elle est fantasque et excessive, se prenant de passion pour un sculpteur russe, Anatol dont les oeuvres mêlent antiquité à lubricité (l'incroyable statue de la nymphe Syrinx faisant une fellation au Dieu Pan !!..), puis menant la grande vie à Rome...avant de mourir ivre au milieu des épluchures de crevettes en Espagne !

Quant au père, il se réfugie dans la religion et se perd dans ses souvenirs de héros des Marine, oublie de se laver, planque des trucs dans son garage...


Ce roman est partiellement autobiographique (sa mère meurt en réalité quinze ans après son père ; il n'évoque ni son frère ni sa soeur, contrebassiste célèbre), mais il est surtout un savoureux mélange de tendresse et de presque cruauté qui se lit d'une traite !


Il offre un regard d'enfant sur l'Amérique des années 1950, évoque avec nostalgie tout ce qui a construit l'auteur, ce qui l'a mené à la littérature dans cette vie qui ressemble à un roman.
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