Bon !
Rebecca Kean est ma saga préféré. Au moins, comme ça, c'est posé. Alors la joie incommensurable que j'ai eu à l'annonce de sa sortie et les déceptions lors de ses reports peuvent être vaguement imaginé. Et c'est par rapport à l'affection que je porte à cette histoire que ma "déception" me laisse moi-même assez hagard.
Déjà, l'éditeur qui après avoir tant galérer avec ce tome avant sa sortie, a galéré avec également DANS SON CONTENU ! Regardez, le changement de style, pourquoi ? le plaisir que ça fasse tâche dans la bibliothèque ? Ce n'est pas grave ? Soit. Quasiment 200 pages de moins comparés aux tomes précédents pour le même prix. Toujours pas grave ? Soyons tolérants et avalons cette pilule, même si vu comment ça se termine on a l'impression qu'il a été scindé en deux, l'enquête n'étant même pas terminé ! PAR CONTRE, les nombreuses FAUTES de ponctuations de toutes sortes (tirets de conversations manquants ou au mauvais endroit, virgules mal placées, points portés disparus et les moult points d'exclamation, qui dépassant déjà deux, faisaient franchement vilain, je dis stop quoi.) Il me semble qu'ils sont censés corrigés les fautes de l'auteur non ? L'erreur est humaine ok, mais après tout ce temps, nous, pauvres lecteurs qui achetons, sommes en droit de demander le minimum.
Voilà, c'était les points dérangeants. Pas que ça m'est mise en rogne, mais ça me titillait quoi.
Maintenant, l'histoire. J'ai aimé ce tome car c'est Rebecca Kean, car il est bien, car j'aime les personnages, mais je n'ai pas ressenti la soif que j'avais lors de mes précédentes lectures. Il me donne aussi un goût de livre en dessous des précédents, surtout du 5 en fait qui avait littéralement tout fait péter.
Je ne pense pas que ça soit la "faute" de l'auteur. le style est toujours aussi plaisant, les comparaisons aussi limpides, la trame de l'histoire intéressante, de l'humour saupoudrée partout, bien que moins. Une culture en "béton" pour les peuples et les personnages individuellement. Mais j'avais la sensation qu'il manquait quelque chose, quoi je ne sais pas, pour me faire sauter au plafond ou me dire "IL ME FAUT TOUT DE SUITE LA SUITE". Bon, ça, ça fait un moment que les livres n'ont plus vraiment cet effet sur moi. Passons.
Je n'ai pas trouvé le début long à démarré et je ne me suis pas ennuyer par contre. Il s'agissait de poser les éléments pour dérouler l'histoire et c'était fait de manière intelligente. Bien qu'il manquait Leo et Raphael à l'appel au début et que Bruce soit totalement absent de ce tome, chose assez chagrinante concernant ce dernier, là aussi, je n'ai pas été ennuyée. Bon, j'ai trouvé ça dommage la manière de "l'éjecter" et de le "remplacer" par Ali mais voilà.
D'ailleurs, j'attends toujours les explications de tous ces liens. Ok, pour Raphael, mais Ali et Bruce ? J'ai mes hypothèses mais je veux le lire.
Un truc me faisant être mi figue mi raisin c'est que je n'ai pas été surprise dans ce tome par les révélations, ou encore les événements.
Le truc c'est que, à part l'annonce de grossesse de Beth j'ai tout vu venir. J'ai tout deviné. Et vous en conviendrez que ça gâche donc la partie "suspense" ou l'effet "claque" du livre. J'avais saisi bien vite que les Hauts Conseillers voulaient la peau du Directum et quand j'ai vu que aucun personnage n'avait cette idée l'effleurant je me suis demandé si je m'étais gourée tant c'était évident mais en fait c'était juste pour essayer de noyer le lecteur dans l'eau. Autant dire que ça a raté avec moi. Je savais que Raphael était le fils de Télon, donc un Dieu, j'ai compris que Baetan amenait Rebecca voir son père. Et ciel, bien qu'avant ce tome, je ne le soupçonnais pas mais ici j'ai percuté bien vite que Akhmaleone était liée à Ellal et que,
d'une certaine façon, Raphael avait fait un sale coup (oui je considère ça ainsi) à Rebecca, même si maintenant il l'aime.
Ce qui fait que je reste bel et bien dans la team Bruce.
Bon, sinon, Rebecca est toujours aussi froide, bien qu'il y ait une fissure qui se crée. Leo elle, semble faire sa crise d'adolescente et bien que je sois assez "empathe" j'arrive juste pas à saisir comment on peut aimer amoureusement plusieurs personnes. Les désirer, je veux bien tenter de concevoir, mais les aimer, non. Donc les triangles voir quatuor amoureux, je vote pas pour du tout. Fin, bon, je m'étais fait une raison mais là...Vu comment Leo a réagi à certaines choses...C'est assez disproportionné.
Il faut aussi souligné, vu comment certaines choses ont été expédiées, que je n'ai ressenti aucune émotion pour les différentes pertes ou encore désagréments qui arrivaient dans la vie des personnages. La mort de Khor si peu exploitée, tout comme la souffrance de Beth si vite mis au placard, la décision de William comme s'il changeait de chemise, les sentiments de Mauranne,
ah non mais là, j'ai grimacé tant c'était surfait et peu bienvenu, la fissure de Rebecca pas assez approfondie, c'est quand-même pas anodin ! Elle toujours si froide, elle s'ouvre dans ce tome mais c'est assez en coup de vent
Etonnament,j'aime bien Ariel. Même si je suis plutôt du côté de William, j'aime l'arrogance et la froideur d'Ariel et p'tet que je pourrai changer de jeu de mains plus tard.
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