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Critique de antoineperroud
Pour Scott Pilgrim, 23 ans, guitariste et meilleur combattant au nord du 49e parallèle, la vie est cool. Il a fait la connaissance de Ramona Flowers et c'est la femme de sa vie, il en est certain. Maintenant, il faut juste qu'il l'annonce à Knives Chau, sa petite amie du moment, et qu'il survive aux ex-copains de Ramona. La vie est presque cool.
Phénomène d'édition en Amérique du Nord, Scott Pilgrim débarque, enfin, en France chez le nouvel éditeur Milady. le succès de la série créée par Bryan Lee O'Malley ne se dément pas : une adaptation cinématographique made in Hollywood et un jeu vidéo sont prévus pour cet été. Au même moment, marketing oblige, la saga connaîtra sa conclusion dans un, très attendu sixième et ultime tome. Scott Pilgrim est l'exemple parfait de la BD générationnelle. O'Malley réussit, avec beaucoup de talent, à rassembler les éléments de son époque dans un récit, en fin de compte, très classique. Internet, jeux vidéo et Ipods se retrouvent associés à l'éternelle quête pour le coeur de la princesse. Pour lier le tout, l'auteur est armé d'un sens de l'humour décapant, issu en droite ligne du monde de la télévision et de ses sitcoms. le résultat est étonnamment homogène et jouissif.
Le western a bien été spaghetti, le manga peut donc être au sirop d'érable. le style d'O'Malley est indubitablement d'origine japonaise. Grand yeux ronds, personnages à l'allure enfantine et mise en page dynamique, le Canadien ne peut pas cacher ses influences. L'album est un peu inégal, Scott Pilgrim est un premier album et ça se voit. Néanmoins, malgré quelques imprécisions ici et là, le résultat est agréable. le mélange entre la narration nippone et l'approche issue de la BD indépendante américaine est plutôt harmonieux.
Un premier tome rempli d'énergie et d'humour. Bienvenu dans l'univers Scott Pilgrim !
Phénomène d'édition en Amérique du Nord, Scott Pilgrim débarque, enfin, en France chez le nouvel éditeur Milady. le succès de la série créée par Bryan Lee O'Malley ne se dément pas : une adaptation cinématographique made in Hollywood et un jeu vidéo sont prévus pour cet été. Au même moment, marketing oblige, la saga connaîtra sa conclusion dans un, très attendu sixième et ultime tome. Scott Pilgrim est l'exemple parfait de la BD générationnelle. O'Malley réussit, avec beaucoup de talent, à rassembler les éléments de son époque dans un récit, en fin de compte, très classique. Internet, jeux vidéo et Ipods se retrouvent associés à l'éternelle quête pour le coeur de la princesse. Pour lier le tout, l'auteur est armé d'un sens de l'humour décapant, issu en droite ligne du monde de la télévision et de ses sitcoms. le résultat est étonnamment homogène et jouissif.
Le western a bien été spaghetti, le manga peut donc être au sirop d'érable. le style d'O'Malley est indubitablement d'origine japonaise. Grand yeux ronds, personnages à l'allure enfantine et mise en page dynamique, le Canadien ne peut pas cacher ses influences. L'album est un peu inégal, Scott Pilgrim est un premier album et ça se voit. Néanmoins, malgré quelques imprécisions ici et là, le résultat est agréable. le mélange entre la narration nippone et l'approche issue de la BD indépendante américaine est plutôt harmonieux.
Un premier tome rempli d'énergie et d'humour. Bienvenu dans l'univers Scott Pilgrim !
