>
Critique de Colibrille
"La lumière au bout des ténèbres", la nouvelle enquête qui débute dans ce quatrième tome, s'annonce particulièrement sombre. Dès les premiers chapitres, on sent que l'intrigue va être très dense mais développée avec une grande minutie. Cela ne m'étonnerait pas que l'auteur décide de consacrer plusieurs tomes au déroulement de cette affaire. On sent qu'elle va être complexe mais aussi très intense émotionnellement... Je suis d'ores et déjà complètement happée par l'histoire.
Par moments, l'intrigue de ce quatrième tome se centre sur l'inspecteur Goto. L'affaire du suicide de la jeune femme le touche de très près car il a été en charge de l'enquête sur le viol de cette même jeune femme, quelques mois auparavant... A travers cette affaire, l'auteur nous montre toute la complexité du personnage de Goto. Sous ses airs d'ours mal léché se cache un homme sensible et honnête, mais surtout un fervent défenseur de la justice.
Comme à chaque fin de tome, l'auteur adresse un message à ses lecteurs. Elle est consciente que le sujet abordé dans cette enquête (le viol) risque de rendre la lecture parfois très pénible pour le public féminin. Néanmoins, elle explique qu'elle souhaite respecter l'oeuvre originale de Manabu Kaminaga et retransmettre au mieux le message qu'il délivre dans ses romans. On sent que Suzuka Oda aborde ce thème délicat avec pudeur et respect, notamment à travers le personnage d'Haruka. Elle est la seule figurine féminine du manga (exceptée la fille du commissaire). Elle est donc la mieux placée pour imaginer le calvaire vécu par la jeune femme. Haruka s'en trouve profondément bouleversée...
Comme je l'avais pressenti, "La lumière au bout des ténèbres" s'avère être une intrigue complexe, très sombre et ne ménageant pas les lecteurs d'un point de vue émotionnel. Un excellent tome.
Par moments, l'intrigue de ce quatrième tome se centre sur l'inspecteur Goto. L'affaire du suicide de la jeune femme le touche de très près car il a été en charge de l'enquête sur le viol de cette même jeune femme, quelques mois auparavant... A travers cette affaire, l'auteur nous montre toute la complexité du personnage de Goto. Sous ses airs d'ours mal léché se cache un homme sensible et honnête, mais surtout un fervent défenseur de la justice.
Comme à chaque fin de tome, l'auteur adresse un message à ses lecteurs. Elle est consciente que le sujet abordé dans cette enquête (le viol) risque de rendre la lecture parfois très pénible pour le public féminin. Néanmoins, elle explique qu'elle souhaite respecter l'oeuvre originale de Manabu Kaminaga et retransmettre au mieux le message qu'il délivre dans ses romans. On sent que Suzuka Oda aborde ce thème délicat avec pudeur et respect, notamment à travers le personnage d'Haruka. Elle est la seule figurine féminine du manga (exceptée la fille du commissaire). Elle est donc la mieux placée pour imaginer le calvaire vécu par la jeune femme. Haruka s'en trouve profondément bouleversée...
Comme je l'avais pressenti, "La lumière au bout des ténèbres" s'avère être une intrigue complexe, très sombre et ne ménageant pas les lecteurs d'un point de vue émotionnel. Un excellent tome.
