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Critique de saigneurdeguerre


Planète Mars
Une équipe de deux hommes se rend à bord d'un véhicule jusqu'à une crevasse pour le moins étrange. Afin de tenter de comprendre comment elle est apparue, Abe Sakurako descend voir ce qui émet un signal aussi puissant car, à n'en pas douter, cela vient du fond de la mystérieuse crevasse. Alors qu'il y parvient, Abe découvre une masse de grands cristaux où il pense apercevoir une ombre. Lorsqu'il touche les cristaux…

Japon
Tous les yeux sont rivés sur les écrans de télévision pour assister au retour de la première mission martienne qui a duré 23 mois. le petite Yuko est très fière de son papa qui a pris part à la préparation de la mission spatiale. Mais, mon Dieu, que c'est dur d'avoir un petit frère ! Elle transformerait bien ce petit morpion, fabricant de crottes de nez, en sushi ! Surtout lorsqu'il lui pique sa console de jeu, la dernière-née de SECA !

A l'école, Yuko a un autre problème : impossible de répéter dans la salle avec son groupe de rock en vue du concert en plein air. Ces pestes du groupe de danse classique ont obtenu l'exclusivité de son utilisation pendant tout le semestre grâce à leurs intrigues auprès du sous-dirlo. Mais c'est bien mal connaître Yuko…

Critique :

« Les Mythics », des éditions Delcourt, est une série comme il en sort de plus en plus, à savoir qu'au départ d'une idée, plusieurs scénaristes, dessinateurs et coloristes travaillent sur différents albums afin d'obtenir une succession de parutions à un rythme très rapide. Je ne me prononcerai ici que sur le numéro 1, celui qui nous narre les aventures de la jeune Japonaise, Yuko âgée de 14 ans. C'est une fille au caractère trempé qui ne s'en laisse pas compter, qui ne baisse pas les bras et n'hésite pas à affronter de grands périls. Bon, d'accord, elle est un peu râleuse et n'hésite pas à se moquer. Elle est passionnée d'électronique et travaille, pour ce faire, dans un magasin d'informatique, ce qui lui procure assez d'argent de poche pour acquérir les dernières consoles de jeu à la mode. Mais un personnage maléfique va bouleverser sa vie : le très dangereux Fujin qui maîtrise vents, tempêtes et tutti quanti ! Yuko va découvrir qu'elle descend d'un ancien héros, Raijin, qui va lui révéler qu'elle a le pouvoir de contrôler l'électricité.
J'ai donc soumis l'album à la sagacité de deux de mes pimprenelles (élèves filles) âgées de onze ans pour qu'elles me fassent part de leur ressenti. L'une d'elle, pas très manga, n'était pas très emballée au départ, mais dans sa très grande bonté, elle a daigné le lire pour me faire plaisir. Résultat : elle a a-do-ré ! Mes deux spécialistes m'ont dit, en vrac, que les couleurs étaient splendides, que ça « bouge » pas mal dans la BD, qu'elles ont beaucoup ri car il y a énormément de gags. Les disputes entre filles et celle entre grande soeur et petit frère leur ont paru très réalistes ! (Mes deux critiques littéraires sont toutes deux les aînées et ont au moins un petit frère.) de même, les cachotteries de Yuko vis-à-vis de ses parents les ont beaucoup marquées ! Elles étaient épatées de l'indépendance de l'héroïne, de son courage, de sa roublardise, tout en regrettant de ne pas oser se comporter comme elle à l'égard de papa et maman !

Par le dessin, elles ont découvert quelques aspects culturels du Japon : les immenses enseignes lumineuses en ville, la nuit ; l'intérieur des maisons ; la politesse ; le fait que tous les écoliers portent un uniforme, etc.

Ce qui m'a amusé, ce fut de constater que ce qui avait le plus retenu leur attention et procuré du plaisir, ce n'était pas le combat contre le monstre, non ! Mais bien, toutes ces petites histoires de filles : les moqueries, les bagarres, les mensonges, la mode que suit Yuko, …

Au final, un livre qui leur a beaucoup plu. Je crois que je vais casser ma tire-lire et me procurer les autres livres de la série.

Ah, oui, mon appréciation personnelle, car j'avoue sans fausse honte que je l'ai lu également, et même avant d'en confier les deux exemplaires à mes choupinettes. Je ne suis pas très manga. J'ai été élevé à la sauce BD franco-belge. Mais… Cette création de Patrick Sobral, Patricia Lyfoung et Philippe Ogaki, est ici, dans le premier album, scénarisée avec beaucoup de talent par Philippe Ogaki. Jenny aux dessins est parfaitement convaincante et semble maîtriser les codes des mangas (je n'y connais rien). Magali Paillat et Valériane Duvivier ont su appliquer des couleurs fabuleuses ! Je suis idiot. (Mes élèves vous le confirmeraient sans l'ombre d'une hésitation.) Pourquoi n'ai-je attribué que 4 étoiles ? Il en mériterait peut-être bien cinq !
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