La papeterie Tsubaki m'a tellement charmée que je n'ai pas attendu longtemps pour mes retrouvailles avec Hatoko. Ce n'était pas tant de la curiosité comme lorsqu'on enchaîne les tomes d'une saga attendant les prochains rebondissements. Mais j'espérais retrouver cette sensation de félicité qui m'avait rapidement gagné à la lecture du premier tome de notre écrivaine publique. Une sensation de calme intérieur fort agréable.
Le charme n'a pas opéré cette fois-ci. Je n'ai pas trouvé le même intérêt aux missives et à leurs préparatifs, aux descriptions alléchantes de plats. Une sensation de réchauffé, d'une recette qui manque d'un ingrédient inédit pour enchanter mon palais. La pudeur du premier tome qui m'avait conquise m'a semblé souvent ici transformée en mièvrerie, notamment dans tout ce qui évoque la vie intime de notre jeune couple marié.
Cela ne change en rien mon affection pour
la Papeterie Tsubaki que je relirai, c'est sûr.
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