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Critique de marina53


1896, sud du Texas, non loin de la frontière mexicaine. Sous le soleil et la poussière, une carriole, avec à son bord Henri Ducharme, tout juste veuf, et ses deux enfants, Matthew et Mary, emprunte la route du sud qui les mènera vers la Californie, terre d'espoir et d'avenir. Quand ils aperçoivent une masure avec des chevaux devant, ils sont soulagés à l'idée de pouvoir se désaltérer et se reposer un peu. Mais, l'accueil est glacial et les indiens s'en prennent aussitôt à eux. Edmund Fisher, vieux cow-boy qui passait par là, leur vient en aide. Malheureusement, il est déjà trop tard pour Henri et Matthew. Mary, violée, d'abord sous le choc, finira par achever ces indiens. Il faut ensuite enterrer les corps et surtout se protéger du reste de la bande qui, certainement alertée par les coups de feu, ne va pas tarder à rappliquer. La mule blessée, le mieux est de s'abriter dans la masure et de les attendre. En même temps qu'Ed fabrique ses propres cartouches avec ce qu'il a trouvé, il raconte à Mary, prostrée dans un coin, son histoire...

Edmund Fisher est ce Buffalo Runner, c'est à dire un tueur de bisons. Une vie pleine et riche pour cet homme qui, enfant, fut kidnappé par des indiens, racheté par des comancheros puis adopté par des paysans et qui fut tour à tour soldat dans l'armée, tueur de bisons, paysan ou homme de confiance d'un riche propriétaire français. Dans cette masure, Mary à ses côtés, il va lui raconter tous ces événements qui l'ont marqués et faits de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. de nombreux flashbacks ponctuent évidemment ce récit riche donnant ainsi de l'épaisseur au personnage et le rendant touchant dans sa quête. Tiburce Oger nous livre un western efficace et passionnant. Il finit de nous séduire avec un graphisme remarquable: un trait nerveux et élégant, des couleurs tantôt sombres tantôt étouffantes, de magnifiques paysages sauvages et un cadrage judicieux.
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