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Critique de florencem


Un tome en demi-teinte avec une première partie assez décevante, et une seconde qui remonte le niveau. On a encore parfois l'impression que Oh ! Great tâtonne avec son scénario. Soit en utilisant des histoires qui n'apportent absolument rien, soit en nous donnant un rendu brouillon et très peu construit. C'est assez étrange de voir cela surtout dans un seul et même tome.

La première partie : elle n'a franchement pas grand intérêt, il faut dire ce qui est. Mettre Obama dans le corps d'Emiri pour faire prendre conscience à Ikki que les enjeux sont énormes avec au passage des souvenirs qui n'ont rien à voir avec l'histoire et qui joue sur un pathos qui cherche à faire sentir le lecteur coupable en un sens… Mouais… Vient ensuite le premier affrontement des Kogarasu pour le Gram Scale. Là encore, rien de bien palpitant. On ne voit quasiment rien du combat, on ne comprend d'ailleurs pas grand-chose à ce qu'il se passe. C'est très très brouillon. Que cela soit au niveau graphique ou du texte. le Gram Scale est quand même une compétition de très haut niveau, et là, il n'y a rien. C'est à peine si on comprend que le combat est fini…

La deuxième partie : qui relève le niveau et nous plonge vraiment dans les enjeux de ce dernier arc. Sora et Niké ne plaisantent pas le moins du monde. Les jumeaux sont psychotiques et ne reculent devant rien. Bien que je trouve que globalement la violence est très souvent trop poussée, c'est aussi un moyen de bien faire comprendre aux lecteurs qu'on ne joue plus. le temps des premiers tomes potaches est fini. Et on voit ici, que les vies de nos héros sont vraiment en jeu (même si je vous l'accorde, avec ce qui est arrivé à Spit Fire… nous avions déjà saisi le concept).

Benkei est de retour (la couverture nous le laissait d'ailleurs présager). Un gros point positif pour moi car j'aime beaucoup le personnage. Elle n'apporte pas de bonnes nouvelles aux Kogarasu mais elle sera, je l'espère, un atout pour les jeunes riders. Son retour est entrecoupé avec un combat opposant le Trident et les sbires de Génésis. Ce dernier est clairement le reflet de la violence et de la voie que représente Sora et Niké. On assiste à un affrontement entre le bien et le mal qui prend aux tripes graphiquement et surtout dans les enjeux qui se jouent. C'est d'ailleurs assez dingue de voir les différences énormes entre les deux combats de ce tome vingt-cinq. C'est le jour et la nuit. Et ce sont nos héros qui pâtissent des choix du mangaka…

Un tome qui aurait pu continuer dans la bonne lancée des deux derniers tomes mais qui trébuche… C'est dommage même si tout n'est pas mauvais. Il serait juste temps de faire de nos héros, des héros.
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