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Critique de florencem


On poursuit la lancée des tomes qui valent le coup d'oeil et c'est tant mieux. Kazu a enfin son moment de gloire avec un tome qui lui est entièrement consacré et c'est bien mérité. On le voit enfin prendre son envol et aller au bout de ses capacités. Se battre à un contre un contre Niké était loin d'être facile, et le bras droit d'Ikki a bien montré qu'il n'a pas volé sa place.

Je vais un peu casser l'ambiance pourtant. Il y a encore des défauts, dont certains sont assez récurrents. Déjà, on n'arrive jamais à vraiment savoir si un personnage est bien mort ou pas. C'était déjà le cas avec Enfer et Paradis, et ici nous retrouvons le même schéma. Les scènes sont parfois tellement violentes et les blessures plus que graves que… on ne sait pas. Certains s'en relèvent comme si de rien n'était et d'autres pas mais le doute persiste. C'est confusant.

Il y a aussi parfois, comme dans ce tome, des longueurs. Quand on est dans un combat aussi important, casser le rythme avec des explications qui n'en finissent pas, n'est pas vraiment une bonne stratégie (mais c'est un souci présent dans de nombreux shonen). Oh ! Great a aussi tendance à se perdre dans son intrigue. Je pense que son univers est tellement vaste et qu'il a tellement à nous dire qu'il ne sait plus, parfois, faire la part des choses. Et encore une fois, c'est confusant. Surtout arrivé à ce niveau-là où il ne reste que trois tomes avant la fin.

Sinon, un excellent tome. Les événements deviennent de plus en plus intéressants, nous obtenons des réponses au fur et à mesure, la psychologie des personnages est de plus en plus travaillée et on assiste à du grand spectacle. Oh ! Great va au fond des choses et essaye de nous donner toutes les cartes pour bien appréhender sa vision.

Le combat entre Niké et Kazu nous offre donc du grand spectacle. Certes, extrêmement violent, mais on assiste à un affrontement où les deux protagonistes sont obligés d'aller au-delà de leurs limites. Pour Kazu, on s'y attendait un peu. La différence de niveau est assez flagrante et même si l'adolescent a beaucoup progressé et a eu de sacrés mentors, il est loin d'égaler (encore) Niké. Et Oh ! Great décide d'exploiter ce défaut pour en faire une qualité. Kazu est conscient du fait qu'il a besoin des autres, et une technique toute particulière lui est ainsi attribué. Je trouve que cela renforce ce côté « travail d'équipe » sans dénigrer le personnage bien au contraire. A contrario, la faiblesse de Niké qui à première vue serait plutôt un atout, permet de faire un contre-pied très intéressant. le personnage est aussi plus développé, on apprend mieux à le cerner. Jusqu'à présent, je le voyais plus comme un élément du décor, si je puis dire, un outil utilisé par son frère mais dans ce tome trente-quatre, on le voit un peu différemment. S'il n'en devient pas attachant pour autant, on arrive à avoir pitié de lui et de ce que son frère jumeau à fait de lui.

La fin du tome laisse présager pas mal de grabuge avec notamment le retour de Rika. le lavage de cerveau qu'elle a subi va faire des dégâts parmi nos héros… Et je n'arrive toujours pas à comprendre le rôle du docteur dans tout ce bazar… Reste à savoir si les régalias d'Ikki seront ENFIN prêts ! Cela dure depuis bien une dizaine de tomes maintenant, mais j'avoue que les deux dernières images du tome valent le coup !
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