>
Critique de Swendra
Difficile de passer à côté, Hex a été le phénomène horrifique de cette fin d'année 2017, et certainement le cadeau de Noël de bien des lecteurs. Retour sur une lecture… mitigée.
Hex, c'est tout d'abord l'histoire d'amour entre une sorcière et une petite ville. D'amour vraiment ? D'amour et de haine, plutôt. Car la sorcière en question n'a de cesse de rôder dans les rues, dans les maisons, sans vraiment déranger qui que ce soit mais faisant tout de même planer une aura d'inquiétude sur les habitants. Et elle ne laissera aucun d'eux lui échapper.
J'ai beaucoup aimé la relation qui s'est noué au fil des siècles entre la sorcière et les habitants lambda d'une petite ville américaine comme il en existe des centaines. Au fil des pages, on découvre les astuces mises en place par les habitants pour cacher la sorcière aux individus de passage, et garder ainsi leur secret. On suit le quotidien de plusieurs d'entre eux et, premier petit bémol, je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages présentés. Pour moi, ils étaient trop « américanisés » et donc trop « communs ». Il leur a manqué un « je ne sais quoi » d'originalité. C'est pourquoi j'ai été particulièrement déçue d'apprendre, dans un podcast DreamOn de Stéphane Marsan (des éditions Bragelonne qui publient le livre), qu'à l'origine Hex se passait dans une petite ville d'un pays nordique. Pour trouver son public aux Etats-Unis, toute l'histoire a été retravaillée et se déroule à présent dans une gentille petite ville américaine. Dommage. Vraiment dommage. J'aurais aimé découvrir une autre culture grâce à cette histoire, me laisser immerger dans des paysages de neige à perte de vue.
Je déconseille ce roman aux âmes sensibles.
En revanche, si vous aimez vous faire peur… Hex tient toutes ses promesses ! Certaines scènes sont dures à lire, car très visuelles. J'ai eu l'impression par moment de regarder un film (d'ailleurs l'histoire sera prochainement adaptée en série aux Etats-Unis) et le rendu était saisissant ! Parfois glauque, souvent malsain, j'ai retrouvé ici les frissons que j'avais pu ressentir à la lecture de certains maîtres du genre, James Herbert ou Graham Masterston pour ne citer qu'eux. Hélas, le manque d'attachement ressenti pour les personnages principaux est devenu vite pesant et je me suis rapidement mise à préférer cette pauvre sorcière malmenée par la population.
En bref, un roman qui ne laisse aucun répit, aucun temps mort. Un roman étouffant aussi, par moments, de par son atmosphère sombre et glauque. J'aurais apprécié un peu de lumière, pour venir contrebalancer toute cette violence et la rendre encore plus dramatique. Au final, un auteur avec beaucoup de potentiel, qui gagnerait à affirmer son originalité.
Hex, c'est tout d'abord l'histoire d'amour entre une sorcière et une petite ville. D'amour vraiment ? D'amour et de haine, plutôt. Car la sorcière en question n'a de cesse de rôder dans les rues, dans les maisons, sans vraiment déranger qui que ce soit mais faisant tout de même planer une aura d'inquiétude sur les habitants. Et elle ne laissera aucun d'eux lui échapper.
J'ai beaucoup aimé la relation qui s'est noué au fil des siècles entre la sorcière et les habitants lambda d'une petite ville américaine comme il en existe des centaines. Au fil des pages, on découvre les astuces mises en place par les habitants pour cacher la sorcière aux individus de passage, et garder ainsi leur secret. On suit le quotidien de plusieurs d'entre eux et, premier petit bémol, je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages présentés. Pour moi, ils étaient trop « américanisés » et donc trop « communs ». Il leur a manqué un « je ne sais quoi » d'originalité. C'est pourquoi j'ai été particulièrement déçue d'apprendre, dans un podcast DreamOn de Stéphane Marsan (des éditions Bragelonne qui publient le livre), qu'à l'origine Hex se passait dans une petite ville d'un pays nordique. Pour trouver son public aux Etats-Unis, toute l'histoire a été retravaillée et se déroule à présent dans une gentille petite ville américaine. Dommage. Vraiment dommage. J'aurais aimé découvrir une autre culture grâce à cette histoire, me laisser immerger dans des paysages de neige à perte de vue.
Je déconseille ce roman aux âmes sensibles.
En revanche, si vous aimez vous faire peur… Hex tient toutes ses promesses ! Certaines scènes sont dures à lire, car très visuelles. J'ai eu l'impression par moment de regarder un film (d'ailleurs l'histoire sera prochainement adaptée en série aux Etats-Unis) et le rendu était saisissant ! Parfois glauque, souvent malsain, j'ai retrouvé ici les frissons que j'avais pu ressentir à la lecture de certains maîtres du genre, James Herbert ou Graham Masterston pour ne citer qu'eux. Hélas, le manque d'attachement ressenti pour les personnages principaux est devenu vite pesant et je me suis rapidement mise à préférer cette pauvre sorcière malmenée par la population.
En bref, un roman qui ne laisse aucun répit, aucun temps mort. Un roman étouffant aussi, par moments, de par son atmosphère sombre et glauque. J'aurais apprécié un peu de lumière, pour venir contrebalancer toute cette violence et la rendre encore plus dramatique. Au final, un auteur avec beaucoup de potentiel, qui gagnerait à affirmer son originalité.
