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Critique de Sydola


Ce roman à la croisée du thriller, de l'engagement politique écologique et de "l'anticipation" diffère de ceux auxquels Olivier Norek nous a habitués. 

Un matin, le PDG de Total est enlevé, son ravisseur demande 20 milliards d'euros de rançon pour le libérer. La police monte une cellule de négociation et fait appel à une psychologue aux multiples pathologies (hygiéniste, agoraphobe, haptophobe, claustrophobe) qui fera équipe avec le capitaine Modis afin de résoudre cette affaire rapidement d'autant que cette affaire aux nombreux rebondissements aura des répercussions planétaires à plusieurs niveaux. Un échange particulier et étrange va se nouer avec ces deux policiers et le ravisseur, père d'une petite fille morte en venant au monde suite à un problème aux poumons, problème causée par la pollution.

Si l'idée de départ est intéressante puisqu'elle nous interpelle sur les conséquences de nos actes en termes de consommation, de vie, elle perd en crédibilité quand une tribune est donnée aux écoterroristes. Car tout est à charge, et même les institutions garantes de la sécurité de tous sont fragilisées par la défection de certains de ses membres.

Ce polar me laisse sur ma faim car si les deux premiers tiers m'ont tenue en haleine, la fin m'a semblé relever de l'utopie avec des relents communautaires à la limite du communisme qui laisse peu de place au libre arbitre de chacun. 
Néanmoins il a le mérite de nous interroger sur ce que chacun d'entre nous peut faire à son propre niveau pour déplacer le curseur de façon à repenser notre rapport à la planète.
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