AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Anmoon


Alors que Virgil Solal, soldat des forces spéciales, se trouve au Nigeria, confronté à une situation difficile, il est contacté pour revenir en France assister à la naissance de sa fille. Tout ne se passera cependant pas comme prévu, et cela nous amènera au point central de ce livre : jusqu'où, lorsque l'on n'a plus rien à perdre, peut-on aller pour faire passer ce message : notre planète est en danger. Ce roman met en scène un tueur de masse : le monde de la grande industrie et de la finance ; une arme de destruction massive : la pollution, et des millions de victimes : l'humanité.

Le message d'alarme que lance Olivier Norek est suffisamment clair, et étayé tout le long sans fioritures de crimes commis contre les populations et les biotopes, de victimes humaines et animales, d'éclats climatiques comme autant d'impacts qui s'impriment dans nos pensées. Il se résume en ces quelques mots : il est très tard, mais il est encore temps, si les choses changent radicalement.

Le malaise que j'ai ressenti à la lecture de ce roman est qu'il semble que seule la révolte, une rupture violente parce que nécessaire est la solution pour faire changer les choses (ce qui malheureusement me semble être le cas). Il pose la question d'un choix entre les normes établies pour réguler la vie en société, et ce qui est juste, au sens du respect de l'humanité et de la planète, dont il s'agit de la survie.

En résumé, un livre bien écrit, sur un thème inexorablement toujours plus actuel, et qui a le mérite de nous interroger, mais qui me semble moins abouti que les autres romans lus précédemment d'Olivier Norek.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}