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Critique de PGilly
Un auteur à succès ose un manifeste écologique au risque de dérouter ses nombreux fidèles, j'applaudis à deux mains et de tout mon ❤. User de sa notoriété pour éveiller les consciences, ou devrais-je dire, stimuler un réflexe de survie, vaut son flot d'éloges. Pourtant, Norek n'a aucune cote chez moi, sinon les cinq étoiles accordées au contenu d'un faux thriller, camouflé en vert pétant. La manière est connue : directe, sommaire, entachée de métaphores lourdes.
Je précise - à toutes fins utiles - que je suis écolo depuis mes vingt ans et que je réprouve la violence de Solal. Je suis partisan d'une désobéissance civique éclairée et intelligente, si les grands de ce monde demeurent sourds aux craintes des petits.
Le plus intéressant dans Impact, ce sont les vingt pages de références à l'appui de tous les faits avérés, énoncés au court des 290 pages de texte haletant et roublard. Neuf millions de personnes meurent chaque année des méfaits de la pollution de l'eau, de l'air et du sol. Un chiffre qui relativise les dégâts du covid.
Impact claque comme une gifle sur nos joues rebondies de confort et de déni. Ou est-ce le désespoir d'un avenir condamné qui pousse l'humanité à tirer ses dernières cartouches d'insouciance, quoi qu'il en coûte.
J'espère que le hurlement d'Olivier Norek, ancien soldat de l'humanitaire, jaillira sur le grand écran, complément d'un dispositif destiné à secouer notre inertie.
Je me rappelle, en juin 1999, de la sortie du film " le jour d'après" et de son impact sur les élections législatives cette année-là, couplé à la crise de dioxine en Belgique (contamination de la chaîne alimentaire). le mouvement écolo avait réussi son meilleur score, preuve s'il en est que la population peut réagir selon les dangers.
Aujourd'hui, ils sont légion. Les canicules, la fonte des glaciers, la montée de température des océans, la sécheresse, les incendies géants, la pénurie d'eau, les virus, que faut-il encore pour crier "Stop au pillage de la terre et à l'anéantissement des espèces ?"
J'ai été long. Pourvu que vous soyez encore avec moi. Sinon, lisez Impact, comme me l'a conseillé un ami, impressionné par le désastre en marche.
Je précise - à toutes fins utiles - que je suis écolo depuis mes vingt ans et que je réprouve la violence de Solal. Je suis partisan d'une désobéissance civique éclairée et intelligente, si les grands de ce monde demeurent sourds aux craintes des petits.
Le plus intéressant dans Impact, ce sont les vingt pages de références à l'appui de tous les faits avérés, énoncés au court des 290 pages de texte haletant et roublard. Neuf millions de personnes meurent chaque année des méfaits de la pollution de l'eau, de l'air et du sol. Un chiffre qui relativise les dégâts du covid.
Impact claque comme une gifle sur nos joues rebondies de confort et de déni. Ou est-ce le désespoir d'un avenir condamné qui pousse l'humanité à tirer ses dernières cartouches d'insouciance, quoi qu'il en coûte.
J'espère que le hurlement d'Olivier Norek, ancien soldat de l'humanitaire, jaillira sur le grand écran, complément d'un dispositif destiné à secouer notre inertie.
Je me rappelle, en juin 1999, de la sortie du film " le jour d'après" et de son impact sur les élections législatives cette année-là, couplé à la crise de dioxine en Belgique (contamination de la chaîne alimentaire). le mouvement écolo avait réussi son meilleur score, preuve s'il en est que la population peut réagir selon les dangers.
Aujourd'hui, ils sont légion. Les canicules, la fonte des glaciers, la montée de température des océans, la sécheresse, les incendies géants, la pénurie d'eau, les virus, que faut-il encore pour crier "Stop au pillage de la terre et à l'anéantissement des espèces ?"
J'ai été long. Pourvu que vous soyez encore avec moi. Sinon, lisez Impact, comme me l'a conseillé un ami, impressionné par le désastre en marche.
