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Critique de sylire


Loubia et lui Enzo occupent un grand appartement bourgeois que Loubia est chargée de garder en l'absence des propriétaires. Enzo, son fils pré-adolescent, fréquente l'école du quartier où il est devenu la tête de turc de ses camarades. Enzo n'est pas dans les normes. Trop gros, mal habillé aux yeux de ses camarades, il n'a pas les codes qu'il convient pour fréquenter les gosses de riches. Il souffre en silence, n'osant se confier à sa trop jeune mère, qui l'éduque comme elle peut.
Le jeune garçon, dont le nom "Popov" sonne russe, s'interroge sur ses racines. Sa mère refuse de lui en parler alors Enzo s'invente des histoires, le soir, dans son lit. le matin, la peur au ventre, il doit quitter ses rêves et affronter ses camarades. Un soir, après l'école, un groupe d'élèves s'en prend à lui avec une brutalité inouïe. On se demande comment le pauvre Enzo va pouvoir surmonter cette épreuve...
On ne peut que s'attacher à ce pré-adolescent intelligent et sensible que ses camarades de classe ne méritent pas. Comment ne pas être révolté par la cruauté indicible de ses camarades envers lui ? La violence décrite ici est d'autant plus choquante qu'elle émane d'enfants provenant de milieux aisés, que l'effet de groupe transforme en démons. Il est question de violence et de cruauté enfantine mais curieusement, ce livre n'est pas si noir qu'il n'y parait car Enzo n'est pas seul au monde. Il a sa mère, ses livres et surtout ses rêves pour le porter. La fin du roman est assez surprenante, ce sera mon bémol. Je trouve qu'Enzo a grandi bien vite...
Un portrait d'enfant touchant.
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