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Critique de mosaique92


‘'Un voilier, c'est l'originelle poésie des grands espaces, la découverte du milieu marin, la caresse des alizés, mais aussi la bourrade des tempêtes et ce que les navigateurs qualifient de fortunes de mers''. (Michel Quéméner, Sud Pacifique)

France II, cinq-mâts barque et plus grand voilier du monde, a été construit en 1911 pour effectuer du transport de fret entre l'Europe et La Nouvelle Calédonie (charbon dans un sens, nickel dans l'autre) ; équipé de deux moteurs, il était doté d'installations très modernes.

Yolande Oria a mis en poésies la brève vie de ce magnifique voilier (échoué et abandonné en 1922). Ces poèmes et haîkus parlent de la vie quotidienne et des évènements jalonnant la vie d'un voilier : lancement, traversées, tempêtes ou encalminage, mousses, baptême du franchissement de l'équateur, attente des femmes de marins, mort en mer, échouage, etc… N'étant pas une fanatique inconditionnelle de la poésie, je n'ai pas apprécié la totalité des poèmes, trouvant certains trop longs (ie : les strophes répétées comme le refrain d'une chanson) ou incongrus (la traversée d'une passagère atteinte du mal de mer). Les plus réussis, à mon avis, sont ceux ayant trait aux ‘'fortunes de mer''.

Les peintures très colorées et pleines de vie et de lumière de l'artiste néo-calédonienne Caroline Degroiselle sont superbes et très évocatrices ; elles m'ont davantage touchée que les poèmes.
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