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Critique de JeanAugustinAmarDuRivier


Le coton, l'eau, le papier, le moustique ont précédé ce cinquième précis de mondialisation : désir de villes.
Ce nouveau précis de la mondialisation serait-il une invitation à l'acclimatation ? Des voyageurs, des explorateurs ramenaient différentes plantes de leurs périples autour du monde. Les mêmes ou d'autres s'ingéniaient alors à faire pousser, à cultiver ces découvertes sous nos latitudes. Saurions-nous acclimater des villes parmi les quelques centaines visitées et analysées dans la première partie de cet ouvrage. La seconde partie tire quelques leçons et brosse à grands traits le portrait d'une ville idéale.
"il était une fois la vie. Il était une fois les villes" nous dit l'auteur dans son introduction. En effet, la ville tend maintenant à être le lieu où les vies végétales et animales doivent demeurer en symbiose.
Par ailleurs, la ville ressemblerait à une sorte de lifeberg - une montagne de vie - dont la partie souterraine est souvent aussi essentielle que la partie hors-sol.
Afin que la ville refuge, forteresse du vivant ne soit pas gangrenée par la misère, il pourrait être crucial de développer le concept de la ville "serre de biodiversité" qui doit bénéficier d'un essaimage rural.
À notre époque de réseaux en tous genres, ne serait-il pas enviable de s'inspirer, pour les villes, de la façon dont les arbres développent leurs réseaux racinaires ?
Sur des territoires à la superficie modeste, comme notre pays la France, il pourrait être profitable d'imaginer une continuité raisonnée et harmonieuse entre la ville et la ruralité.
À l'instar, du règne végétal - mondialisé depuis des lustres - qui a développé, ici et là, différentes substances reconnues dans les pharmacopées, nous pourrions orchestrer nos comportements de penseurs mondialistes et d'acteurs locaux en vue de faire fructifier durablement nos patrimoines.
J'apprécierais volontiers un précis numéro VI sur le bois, les forêts.
Merci bien Monsieur Orsenna !
Bonne lecture.
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