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Critique de palamede
Encore un écrivain qui se raconte.
Celui-là vient d'être quitté par sa deuxième femme et s'interroge sur qui est fautif. Puis comme il mêle son père à l'affaire – qui par deux fois a divorcé aussi – il se demande si c'est une malédiction ou une sorte de tare familiale, comme un gros nez ou des oreilles décollées (ça c'est moi qui le dit).
Une affaire presque réglée par son auteur qui, après moult détours, finit par comprendre que qui embrasse trop mal étreint. Entre temps, on se sera promené sur l'île de Bréhat, à Versailles et Paris, on aura écouté philosopher sur le mariage, sur la famille, sur le rapport aux femmes de deux séducteurs – le père et le fils, l'un beau, l'autre pas.
Pas désagréable certes, utile, ça c'est une autre histoire. Moi je vois dans ce roman un genre de mal français, affectant Erik Orsenna et nombre de ses confrères écrivains hexagonaux, qui est celui d'exercer l'art narcissique et vain, quand l'inspiration est en berne, d'écrire sur soi.
Celui-là vient d'être quitté par sa deuxième femme et s'interroge sur qui est fautif. Puis comme il mêle son père à l'affaire – qui par deux fois a divorcé aussi – il se demande si c'est une malédiction ou une sorte de tare familiale, comme un gros nez ou des oreilles décollées (ça c'est moi qui le dit).
Une affaire presque réglée par son auteur qui, après moult détours, finit par comprendre que qui embrasse trop mal étreint. Entre temps, on se sera promené sur l'île de Bréhat, à Versailles et Paris, on aura écouté philosopher sur le mariage, sur la famille, sur le rapport aux femmes de deux séducteurs – le père et le fils, l'un beau, l'autre pas.
Pas désagréable certes, utile, ça c'est une autre histoire. Moi je vois dans ce roman un genre de mal français, affectant Erik Orsenna et nombre de ses confrères écrivains hexagonaux, qui est celui d'exercer l'art narcissique et vain, quand l'inspiration est en berne, d'écrire sur soi.
