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Critique de Fantine


Chroniques, tout en finesse, et, en douceur, évoquant la vie quotidienne ainsi que la condition de la femme dans la Venise décadente du XVIIIe siècle.
Au travers le portrait du jeune André, Hanns-josef Ortheil en profite pour "réfléchir" sur la création artistique, et, plus particulièrement sur "l'évolution" de la peinture. Sous sa plume, Andrea devient un véritable génie, voire un visionnaire, n'hésitant pas à bousculer les codes, le style parfois "académiques" des peintres de l'époque tel que Guardi (1712-1793) afin d'aller de l'avant tout en donnant une impression de profusion de couleurs, de mouvements dans ses tableaux, annonçant ainsi le néo impressionnisme avec Turner, et, l'impressionnisme avec Claude Monet, et,.
En ce qui me concerne, j'avais vraiment l'impression, au fil des pages, d'avoir sous les yeux Turner lui même, et/ou un autre peintre impressionniste en pleine création picturale.
Parallèlement à la réflexion de l'auteur sur l'art, l'histoire d'amour "tragique" entre Andrea et Caterina Nardi n'est que le prétexte pour H. J. Ortheil pour décrire une société avec ses codes quelque peu désuet, et, qui finiront par disparaître avec l'avènement du XIX e siècle.
Il s'agit d'un excellent roman pour ceux qui s'intéressent (ou non) à la peinture, à l'art en général.
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