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Critique de Zephirine


Ces poésies de Morgane Ortin ont été écrites « de manière diffuse et désorganisée », un peu à la manière d'un journal intime. Car oui, l'auteure nous parle d'elle, de son intimité, elle se confie simplement et avec sincérité.

« L'amour n'est-il pas simplement
Ce mouvement des corps
Et des coeurs
Dans lequel on se laisse ravir
Dans le plus grand ravissement ?
C'est ravissant »

L'amour, et cette complicité dans l'amour, revient souvent. Tantôt « tu », tantôt « il », l'être aimé revient sans cesse sur le devant de la scène.

« Je te regarde et je ne sais plus vraiment si tu es toi, si tu es moi… »
Le manque de l'autre, l'absence et la rupture sont aussi très présents.
L'amour des corps prend tout son sens avec sensualité
« Les vagues de ta langue
La sueur de mes mots
La symphonie de tes jambes
L'ivresse de ta peau. »

La poétesse parle aussi de transmission à travers les femmes, « et toutes les générations qui [l'] ont précédée. »
Note d'espoir également, malgré l'absence, le manque, la douleur, il y a l'acceptation et la résilience.

« Creuser dans l'obscurité
C'est donner à la lumière
La chance de passer. »

L'écriture, simple et fluide, laisse transparaitre l'émotion.

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