Voici donc le dernier volet de cette incroyable trilogie psychiatrique. Après
Régis et
Sandrine, voici
Dolores.
James Osmont frappe fort encore une fois, puisque
Dolores est à l'image des deux premiers volets: un uppercut. Une nouvelle plongée dans la noirceur, dans la maladie mentale. Chacun de ces personnages est en grande souffrance, chacun se détruit à petit feu.
Dolores et Lucas sont bouleversants, Thorsten terrible et monstrueux. Ils sont à la fois victimes et bourreaux, chacun à sa façon.
Un récit très sombre à nouveau, funeste bien sûr. A nouveau beaucoup d'humanité et d'empathie. On retrouve la très belle et poétique écriture de James. Aliénation, adynamie, abattement, spleen, souffrance, douleur, fragilité, vulnérabilité mais aussi une force immense. le récit garde un côté clinique évidemment, et tout aussi oppressant que les deux premiers, mais aborde des maux différents de
Régis et
Sandrine, l'humain dans ce qu'il a de plus terrifiant, de plus touchant, de plus désarmant. Une émotion, une finesse, une délicatesse, une subtilité manifestes.
En somme, j'espère avoir le plaisir de lire encore James dans de nouveaux récits. Impossible de se passer d'une telle plume.
James Osmont fait partie de ces nouveaux auteurs à suivre qui vont assurément trouver leur place
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