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Critique de ghislainemota


Couronne de cheveux sur la tête et l'oeil malicieux, Roukiata Ouedraogo narre son enfance au Burkina Faso.
L'ouvrage favorablement accueilli par le public se distingue par la tendresse et l'humour pour relater un cataclysme vécu par sa famille.
L'auteure rend hommage à sa mère , femme forte et courageuse qui ne recule pas devant l'adversité que l'administration burkinabé lui réserve.
Son père injustement emprisonné pour vol des finances publiques se retrouve démuni et humilié face à un procureur en mal de promotion.
Face à ce revers de situation, sa femme Djemila va lutter avec acharnement pour libérer son mari innocent. Mais même si des âmes charitables se penchent sur le sort d'Hamado bien des vicissitudes vont entravées la persévérance de cette mère et ses sept enfants.
Ce récit nous est rapporté grâce à l'oralité de la famille puisque Yasmina, pseudo de Roukiata, n'est qu'une enfant porté sur le dos de sa mère lors de ces évènements.
L'auteure soulève aussi la lenteur et les aberrations d'une justice lente qui détient les même problèmes que la nôtre. D'autant que les hommes avides qui par orgueil refusent de reconnaitre leurs torts représentent des défauts universellement partagés.
Ce panorama se complète avec les coutumes africaines de ce pays notamment la tontine, acte de de générosité et de partage.
J'ai souvent consulté Google pour le vocabulaire et bien ri avec le canari sur la tête.

" du miel sous les galettes" se termine par le parcours de l'autrice qui dès ses cinq ans développe des compétences hors norme pour son âge. Avec tendresse j'ai regardé cette maîtresse qui va ouvrir le monde de la connaissance à Roukiata et lui permettre d'espérer un bel avenir.
C'est en France que sa vie se déroule désormais en tant que comédienne et chroniqueuse et même marraine de la Francophonie.
A mille lieues d'une Folcoche, l'héroïne est ici une femme badasse dont Ouedraogo a su éviter le récit familial mélodramatique.
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