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Critique de stokely


Le titre de ce texte m'a interpellé et j'étais curieuse de lire Ovidie qui mine de rien trace son petit bonhomme de chemin en tant que journaliste et documentariste.

J'étais curieuse de lire vers ce récit, je dois avouer que je suis de plus en intéressé par ce type de texte parlant de féminisme et j'aime également le fait que certaines fortes personnalités féminines puissent être inspirantes.

Je me suis rapidement reconnue dans pas mal de situation évoquée par Ovidie, le fait d'être un "produit" ou bout de viande ou de chair aux yeux des hommes, les sifflements et autres comportements de ce type dans la rue. Plus présents lors du printemps/été lorsque le moindre bout de bras est dévêtu.

Le fait de devoir faire constamment attention en tant que femmes, fait attention à quelle heure tu rentes par quel moyen de transport, comment tu t'habilles.

Je m'étais d'ailleurs déjà questionnée à ce sujet lorsque pour certains événements professionnels sur le fait que ces questions n'étaient pas du tout la préoccupation des hommes.

Et puis viennent aussi les choses qui sont différentes entre hommes et femmes comme le sexe ou le fait par exemple pour un homme d'attendre "un retour" pour un cadeau, une sortie ou un restaurant payé.

Comme l'évoque Ovidie même durant les pratiques sexuelles certaines choses sont attendues par les hommes alors que les femmes doivent plus demandées certaines choses qui pourtant devraient être réciproques.

Un texte qui m'a plu pour la qualité de la plume, franche et directe sans fioriture et qui pose un état de fait, Ovidie nous indique les décisions de son choix personnel de faire abstinence concernant ses faits de patriarcat.

Elle évoque également le fait que quoiqu'elle fasse les gens retiendront surtout de son passé son passage dans le porno alors que celui-ci à au final durer très peu d'années.
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