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Critique de Epictete


Commençons par résumer ce scénario improbable :
Rauno Rämekorpi, un riche industriel entreprend, parce que son épouse est asthmatique d'offrir les fleurs qu'il à reçues pour l'anniversaire de ses soixante ans à neuf femmes qu'il connaît ou a connu il y a quelques années. (Quelle délicatesse ! ) C'est donc l'occasion, avec un chauffeur de taxi sympathique et débrouillard d'organiser une tournée des grands ducs, avec pour objectif implicite – on s'en rendra compte au fur et à mesure – de nouer des relatons intimes avec chacune. Et, manifestement, en Finlande cela semble marcher ; Jugez plutôt :
Une prof de dessin qui s'offre en sortant du cimetière où elle vient d'enterrer sa mère,
Une directrice des relations publique heureuse d'accueillir son patron
Une employée qui a monté un stratagème pour avoir un enfant de son patron,
Une journaliste alcoolique,
Une employé de son usine cardiaque qui attendait son patron
Une femme de ménage dans le sauna de l'usine
Une chercheuse dans un musée
Une psychologue pour tester le viagra
Une veuve qui ne veut pas vieillir
… et son épouse.
Cette liste pour vous montrer que c'est long, c'est long, c'est répétitif et pénible. (Tout ça pendant les 170 premières pages.) D'autant plus long que pendant la seconde partie, il réitère la performance, mais cette fois avec des cadeaux de noël. Et c'est reparti !
Certains ont cru voir dans ce texte une étude sociologique de la condition féminine, ce qui m'inquiète, car je suis conduit à penser que mes facultés intellectuelles régressent sérieusement.
Je n'ai vu, personnellement que l'histoire d'un vieux bouc , qui va enchaîner dix relations sexuelles en moins de vingt quatre heures . Cela peut être amusant pour certains, mais je vous garanti que l'image de la femme n'en sort pas grandie. Il suffit que ce Rauno s'en approche pour que les sous-vêtements sautent et que tout soit bien accueilli.
Le lecteur, lui saute des lignes. Ouf !
D'autres ont loué le style simple et la structure de la phrase de l'auteur. Je crois bien que ce roman a été écrit en Finnois et je ne suis pas sur que la phrase en finnois se construise de la façon dont le traducteur nous la propose ici.
Je n'ai pas ri, ni même souri.
Ce qui est pervers c'est que dans les tout derniers chapitres, le rythme semble s'accélérer et que l'écriture devient plus agréable. Vous refermez donc le bouquin sur une impression moins négative que pendant les 230 premières pages !
Bref, j'ai eu du mal, beaucoup de mal. Mais peut-être suis-je passé carrément à côté de quelque chose. Tant pis, je passe vite à autre chose.
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