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Critique de Philemont


Au XXXe siècle avant Jésus Christ, les deux frères Alad et Eneresh, mages de la cité-Etat Uruk, se voient attribuer le don d'immortalité de la part des dieux. Si Alad souhaite alors suivre sa voie en n'écoutant que son coeur, Eneresh, lui, ne souhaite suivre que celle qui mène au pouvoir, en commençant par éliminer Alad. Six siècles plus tard, les deux frères se retrouvent néanmoins…
Comme son titre l'indique, l'intrigue des Mages de Sumer se déroule en basse Mésopotamie où un peuple s'établit au IVe millénaire et y fonda les premières cités-Etats. Dans celles-ci se développa la première architecture religieuse, la statuaire et l'écriture. Cette culture littéraire et religieuse survit encore aujourd'hui dans toutes les cultures du Proche-Orient.
c'est donc à cette culture que Michel PAGEL s'intéresse dans son roman, nous montrant une fois de plus qu'il est un fin amateur d'Histoire, doublé d'un vulgarisateur hors pair. A partir d'une thématique générale somme toute assez banale (la lutte du Bien contre le Mal), il développe une intrigue qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, tout en distillant ici et là de petites références à l'Histoire connue du peuple sumérien. Quant à la partie inconnue de cette Histoire, on peut également faire confiance à l'auteur pour utiliser de manière appropriée tous les artifices des littératures de l'imaginaire pour la meubler, la magie en premier lieu.
Les Mages de Sumer n'est toutefois pas un roman exempt de défauts. Alad et Eneresh, par exemple, sont stéréotypés à l'extrême. Surtout, la simplification est si poussée qu'elle devient synonyme de manque d'ampleur, ce qui est dommage dans un cadre tel que celui-ci. Néanmoins, le plaisir de lecture est bien réel et Michel PAGEL aura encore l'occasion de développer son intrigue puisque ce roman initie un cycle intitulé Les Immortels. La fin de ce premier volume est d'ailleurs parfaitement explicite sur ce point.
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