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Critique de magalette
Motivation de début d'année scolaire oblige, je ferai mes devoirs avec application et lirai cette série jusqu'au bout ! Voilà le tome 2 terminé. Pour les trois quarts du livre, c'était pour moi plus un roman sur les troubles de l'adolescence que réellement un livre fantastique horrifiant. En effet, nous faisons connaissance avec Marie-Hélène, 15 ans plutôt très introvertie comme jeune fille cultivant sa passion du dessin et sa solitude. Bientôt, emménage une nouvelle famille dans la maison d'à côté. le couple a 4 enfants dont une fille, l'aînée du même âge que Marie-Hélène. Très vite, elles font connaissance et deviennent inséparables. D'autant plus qu'une mystérieuse complicité semble les réunir au-delà de la simple amitié. Evidemment, nous sommes toujours à Malartic et la noirceur suintante de cette petite bourgade va gangréner la jolie histoire d'amour naissante entre les deux adolescentes. Un pyromane s'acharne sur la petite ville en incendiant plusieurs maisons vides. Bien pire encore, des enfants dont la disparition avait été signalée par leurs parents quelques jours plus tôt sont retrouvés victimes des flammes. Marie Hélène troublée par le comportement perturbé de sa nouvelle amie décide de ne pas la quitter d'une semelle pour comprendre les raisons de son trouble. Ce qu'elle va découvrir et bien éloigné de ses suppositions de départ. La fin est réellement prenante même si les projections et tergiversations de Marie-Hélène sont un peu pénibles. Les rebondissements du scénario font froid dans le dos. Dommage que le récit soit déséquilibré par ce trop-plein de psychologie adolescente et par la petite part finalement réservée aux phénomènes paranormaux. Je pense toutefois que les romans de cette série combleront largement les désirs des ados tant sur le plan sentimental que sur la noirceur des âmes diaboliques au centre du roman. Encore une fois un récit à destination des grands adolescents.
