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Critique de harukochan
En résumé : Contemporain, dans l'Algérie de 1960, un soldat nouvellement appelé découvre la réalité du terrain et ce qu'il en est de la soit disant pacification de l'Algérie française.
En détail :
Ce roman livre un récit de guerre à une période charnière de l'histoire de l'Algérie. Proche d'obtenir son indépendance, un conflit armé secoue tout le pays, entre les nationalistes et les représentants de l'Etat et de l'armée française. le lecteur suit le point de vu d'Augustin, un jeune appelé, qui va découvrir la réalité de la situation une fois arrivé sur place. Stationné en petite Kabylie, il démarre sa vie de soldat et tente de s'y adapter avec plus ou moins de réussite. Il est donc question de la vie à la caserne, de fraternité et de solidarité entre soldats, rarement de formation militaire, qui doivent faire leur temps avant de rejoindre famille et compagne.
Au fur et à mesure de la lecture, les effets de cette guerre sur les appelés se font sentir. Il ne s'agit pas d'une guerre ouverte dans laquelle deux camps vont s'affronter frontalement les armes à la main. L'armée française mène une mission de pacification, fait des patrouilles, contrôle les civils, tentent de stopper les milices armées. Régulièrement, le combat s'engage entre deux groupes, faisant blessés et morts. Ce mélange de routine et d'attaques finit par peser sur les soldats français, qui perdent régulièrement des camarades dans des affrontements. Les conséquences psychologiques sont mises en lumière tout au long du récit.
Augustin quant à lui, s'était porté volontaire pour le départ en Algérie. Très conscient de son existence favorisée en métropole, il souhaite s'ouvrir au monde et mieux se connaître. Il décide donc de se frotter à la vie part ce biais, en demandant toutefois une affectation d'instituteur. le narrateur le place ainsi dans une situation plus ou moins neutre dans laquelle le personnage principal va pouvoir découvrir toutes les ambiguïtés et la noirceur de ce conflit.
Du même auteur : le Talisman de Darius
Dans le même genre : L'art de perdre, d'Alice Zeniter
En détail :
Ce roman livre un récit de guerre à une période charnière de l'histoire de l'Algérie. Proche d'obtenir son indépendance, un conflit armé secoue tout le pays, entre les nationalistes et les représentants de l'Etat et de l'armée française. le lecteur suit le point de vu d'Augustin, un jeune appelé, qui va découvrir la réalité de la situation une fois arrivé sur place. Stationné en petite Kabylie, il démarre sa vie de soldat et tente de s'y adapter avec plus ou moins de réussite. Il est donc question de la vie à la caserne, de fraternité et de solidarité entre soldats, rarement de formation militaire, qui doivent faire leur temps avant de rejoindre famille et compagne.
Au fur et à mesure de la lecture, les effets de cette guerre sur les appelés se font sentir. Il ne s'agit pas d'une guerre ouverte dans laquelle deux camps vont s'affronter frontalement les armes à la main. L'armée française mène une mission de pacification, fait des patrouilles, contrôle les civils, tentent de stopper les milices armées. Régulièrement, le combat s'engage entre deux groupes, faisant blessés et morts. Ce mélange de routine et d'attaques finit par peser sur les soldats français, qui perdent régulièrement des camarades dans des affrontements. Les conséquences psychologiques sont mises en lumière tout au long du récit.
Augustin quant à lui, s'était porté volontaire pour le départ en Algérie. Très conscient de son existence favorisée en métropole, il souhaite s'ouvrir au monde et mieux se connaître. Il décide donc de se frotter à la vie part ce biais, en demandant toutefois une affectation d'instituteur. le narrateur le place ainsi dans une situation plus ou moins neutre dans laquelle le personnage principal va pouvoir découvrir toutes les ambiguïtés et la noirceur de ce conflit.
Du même auteur : le Talisman de Darius
Dans le même genre : L'art de perdre, d'Alice Zeniter
