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Critique de Isacom


Un recueil de quatre nouvelles du prix Nobel de littérature 1958, recueil que j'ai trouvé bien caché dans la réserve de la médiathèque (enfin, bien caché aux tréfonds du catalogue en ligne).
Pas lu très souvent, semble-t-il : zéro critique, zéro citation sur Babelio.
"Les voies aériennes" raconte la journée où Léva, un officier, à peine arrivé en visite chez un couple d'amis, doit partir avec eux parcourir la campagne à la recherche de leur enfant disparu. Quinze ans et une révolution plus tard, parvenu à un poste important, il reçoit la visite de la mère et doit parcourir sa paperasse à la recherche de ce même enfant, devenu soldat… On ne comprend pas trop, au début, où Pasternak veut nous emmener ; mais la chute de la nouvelle nous plonge dans l'abîme du régime communiste.
"L'enfance de Luvers" est un récit d'apprentissage, écrit du point de vue de Genia, une petite fille rêveuse qui se sent responsable de toutes les défaillances de ses parents.
"Le trait d'Apelle" évoque une rencontre amoureuse enjouée, à la façon d'une comédie, sans doute drôle pour la personne qui a toutes les références ; dans son avant-propos, Aragon la compare aux "histoires italiennes d'Andersen" (?)
"Un roman" raconte le destin de Serioja, étudiant qui visite sa soeur, trouve un emploi et tombe amoureux. Prenant prétexte, lors d'une rencontre embarrassante, d'un roman qu'il écrirait, il commence à y réfléchir pour de vrai et en rédiger une ébauche.
L'écriture très étrange de Pasternak (traduite par Andrée Robel) mérite d'être approfondie : poétique, souvent surréaliste. Les songeries de Genia, dans la 2ème nouvelle, ont des accents quasi hallucinatoires. Les choses sont souvent suivies de verbes d'action, ainsi la lumière, la colline ou les arbres qui "rendent la liberté à leur feuillage".
En prenant des petites notes au fil de ma lecture, je me rends compte que j'ai semé des points d'interrogation tout du long...
Très, très étrange.
Challenge Nobel
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