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Critique de chapochapi


Suite et fin des aventures d'Oona et Ferdinand qui, de retour dans les Terres Choisies, doivent trouver la preuve de l'usurpation du pouvoir par Twioflonn le Grand Carjell.
Dans cette dernière course, ils seront trahis (encore), aidés par Monsieur Khy, seront faits prisonniers, mais leur ruse leur permettra de s'en tirer sans grand dommage, frôleront la mort plus d'une fois. Mais tout va bien puisque les traîtres sont punis, meurent, regrettent ; que des aides de dernière minute parviennent toujours au bon moment au bon endroit, que les personnages bizarres sont bons et que les méchants sont punis.

Vous l'aurez compris en lisant ce résumé, j'ai été déçue par ce troisième volet, qui reprend les lourdeurs du second et fait preuve de beaucoup de facilité. Car si la révélation de l'usurpation (la preuve) ne manque pas de piquant, il y a vraiment beaucoup de facilité, d'oublis, de manques. Ainsi, des frères pierre se retrouvent (au bon moment, évidemment) et, comme les personnages le soulignent, on ne saura jamais comment l'un comme l'autre sont revenus de notre monde. Plus ça va, plus les animaux communiquent avec Oona, mais en plus, ils communiquent mieux ! Alors qu'ils étaient incapables de faire la différence entre soldats et civils, les souris savent maintenant que les vêtements n'ont pas la bonne couleur pour circuler dans les espaces privés : ça tombe bien ! Les personnages très secondaires comme Asmolda et Rulan trouvent une très vague légitimité à la toute fin du roman (mais alors très vague : à quoi servent-ils dans le reste du roman ? leur histoire d'amour n'a aucun impact, aucun intérêt). Les personnages ne savent pas exactement comment fonctionnent les liens entre les mondes (en particulier l'écoulement temporel et ses implications) : bah nous non plus ! et les livres de communication (qui justement permettraient de conserver ces fameux liens, puisque Oudir les a conservé, dans notre monde) semblent totalement oubliés !
Bref, un dernier volet décevant.

Le sujet, en lui-même, est toujours agréable et sympathique : il rappelle L'Histoire sans fin dans le lien qu'il établit entre la création des mondes par des conteurs, la volonté d'y croire des lecteurs, et l'existence même de ces mondes.
La fin rappelle fortement La Quête de l'oiseau du temps et ne manquera pas de surprendre les novices en littérature fantastique. Pour les autres, circulez, il n'y a rien à lire...
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