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Critique de TheAutumnCarnival
Chère Mrs Bird de A.J. Pearce est un roman sur fond de Seconde Guerre mondiale se passant à Londres et dont la force réside surtout sur le caractère vif et spontané de son héroïne.
Emmy Lake rêve de devenir correspondante de guerre. En plein Blitz à Londres où elle tient le poste d'opératrice pour les pompiers, ce rêve semble compromis quand un jour, elle tombe sur une offre d'emploi au sein d'un grand groupe média anglais. Emmy s'enthousiasme et s'imagine déjà courant derrière les scoops sur le terrain. Son entrain retombe bien vite quand elle s'aperçoit qu'elle est embauchée pour être l'assistante de Mrs Bird une femme acariâtre et rédactrice en chef du magazine Women's friends. Mrs Bird est célèbre pour sa rubrique « Henrietta Bird vous répond… » pourtant au grand désarroi d'Emmy, elle ne répond pas à grand-chose, toute thématique dépassant les limites de la convenance est prohibée par Mrs Bird. Emmy voit les lettres refusées s'empiler et les jeunes filles derrière ces lettres sans réponse à un moment désespéré de leur existence abandonnées. La jeune femme ne peut alors s'empêcher d'y mettre son grain de sel…
Chère Mrs Bird est une lecture qui commençait extrêmement bien pour moi, l'héroïne pleine d'enthousiasme m'emportait complètement et pourtant, j'ai terminé ce roman avec une pointe de déception car j'ai ressenti un grand moment de piétinement au milieu du roman et je me suis un peu ennuyée dans ma lecture.
L'héroïne Emmy est très attachante, elle est fantasque et énergique. Elle a un petit côté Amélie Poulain « j'ai décidé que j'allais me mêler de la vie des autres » qui est très frais mais qui hélas finit par se retourner contre elle de façon assez déplaisante. J'ai trouvé l'idée d'une correspondance clandestine entre les lectrices désemparées du magazine et une «pseudo» Mrs Bird très amusante et cela donne lieu à des situations vraiment cocasses. Ce qui est bien dommage c'est de voir cette belle dynamique un peu cassée par tout un pan de l'intrigue tournant autour d'un désaccord entre Emmy et le fiancé de sa meilleure amie Bunty. J'ai trouvé ce désaccord un peu inconsistant et même complètement futile, je n'ai pas su comprendre l'ampleur qu'il prend, j'ai même trouvé cela complètement exagéré et ça ne m'a pas du tout intéressée, ça m'a même un peu assommée pour être honnête. A côté de ce motif de la dispute entre Emmy et William prépondérant dans le roman, d'autres éléments sympathiques de l'intrigue donnent le sentiment d'être bâclés, notamment l'intrigue principale de la correspondance clandestine avec les lectrices ou même la relation qui se noue entre Emmy et Charles, le frère du rédacteur en chef adjoint Mr Collins, des éléments qui rendaient le récit pétillant. Fort heureusement, la plume de l'auteure est accrocheuse et teintée d'un humour décapant, ce qui relève un peu le tout.
En définitive, Chère Mrs Bird est une lecture en demi-teinte, je n'ai pas été complétement emportée par ce récit qui démarre sur les chapeaux de roues et s'essouffle un peu en cours de route.
Lien : https://thebookcarnival.blog..
Emmy Lake rêve de devenir correspondante de guerre. En plein Blitz à Londres où elle tient le poste d'opératrice pour les pompiers, ce rêve semble compromis quand un jour, elle tombe sur une offre d'emploi au sein d'un grand groupe média anglais. Emmy s'enthousiasme et s'imagine déjà courant derrière les scoops sur le terrain. Son entrain retombe bien vite quand elle s'aperçoit qu'elle est embauchée pour être l'assistante de Mrs Bird une femme acariâtre et rédactrice en chef du magazine Women's friends. Mrs Bird est célèbre pour sa rubrique « Henrietta Bird vous répond… » pourtant au grand désarroi d'Emmy, elle ne répond pas à grand-chose, toute thématique dépassant les limites de la convenance est prohibée par Mrs Bird. Emmy voit les lettres refusées s'empiler et les jeunes filles derrière ces lettres sans réponse à un moment désespéré de leur existence abandonnées. La jeune femme ne peut alors s'empêcher d'y mettre son grain de sel…
Chère Mrs Bird est une lecture qui commençait extrêmement bien pour moi, l'héroïne pleine d'enthousiasme m'emportait complètement et pourtant, j'ai terminé ce roman avec une pointe de déception car j'ai ressenti un grand moment de piétinement au milieu du roman et je me suis un peu ennuyée dans ma lecture.
L'héroïne Emmy est très attachante, elle est fantasque et énergique. Elle a un petit côté Amélie Poulain « j'ai décidé que j'allais me mêler de la vie des autres » qui est très frais mais qui hélas finit par se retourner contre elle de façon assez déplaisante. J'ai trouvé l'idée d'une correspondance clandestine entre les lectrices désemparées du magazine et une «pseudo» Mrs Bird très amusante et cela donne lieu à des situations vraiment cocasses. Ce qui est bien dommage c'est de voir cette belle dynamique un peu cassée par tout un pan de l'intrigue tournant autour d'un désaccord entre Emmy et le fiancé de sa meilleure amie Bunty. J'ai trouvé ce désaccord un peu inconsistant et même complètement futile, je n'ai pas su comprendre l'ampleur qu'il prend, j'ai même trouvé cela complètement exagéré et ça ne m'a pas du tout intéressée, ça m'a même un peu assommée pour être honnête. A côté de ce motif de la dispute entre Emmy et William prépondérant dans le roman, d'autres éléments sympathiques de l'intrigue donnent le sentiment d'être bâclés, notamment l'intrigue principale de la correspondance clandestine avec les lectrices ou même la relation qui se noue entre Emmy et Charles, le frère du rédacteur en chef adjoint Mr Collins, des éléments qui rendaient le récit pétillant. Fort heureusement, la plume de l'auteure est accrocheuse et teintée d'un humour décapant, ce qui relève un peu le tout.
En définitive, Chère Mrs Bird est une lecture en demi-teinte, je n'ai pas été complétement emportée par ce récit qui démarre sur les chapeaux de roues et s'essouffle un peu en cours de route.
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