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Critique de christinebeausson


Départ pour la république de Sakha-Yakoutie ?
La République de Sakha aussi appelée Yakoutie ou Iakoutie, est située dans le Nord-Est de la Sibérie. (1).
On y rencontre tant de monde, des Iakoutes (ou Yakoutes), qui se nomment eux-mêmes Sakha bien sûr mais aussi des Nanaïs qui parlent le nanaï (2), des kharchis (?), des Caucasiens, des Tchétchènes et que sais je encore de cette partie oubliée de l'ex URSS devenue la grande (?, !) Russie.
Mais toutes ces rencontres ne font pas nécessairement une bonne histoire et ces pseudos négociations pour réussir à obtenir la concession exclusive des ressources pétrolières m'ont laissée m'égarer dans ce lieu si peu hospitalier, ça c'était pour l'intrigue.
Concernant le style, l'écriture est minimum, sèche, des mots brutaux décrivent des actions brutales comme un synopsis de film d'action quelconque.
Je ne cherche pas dans la lecture d'un livre, la transcription de ce qui pourrait se passer sur grand ou petit écran, je recherche un peu de profondeur et me voici bien déçue !




(1)
Avec une superficie d'un peu plus de trois millions de kilomètres carrés, elle représente près du cinquième de l'ensemble du territoire russe. Un climat particulièrement froid (température moyenne de −40 °C en janvier dans la capitale régionale Iakoutsk) et l'éloignement des grands centres de peuplement ont limité son développement. La région a une population de 959 689 habitants (en 2016) concentrée en majorité dans les quelques centres urbains existants. Jusqu'aux années 1930, la Iakoutie est restée peuplée essentiellement par les peuples indigènes, en majorité des Iakoutes, pratiquant l'élevage. La mise en exploitation de mines d'or, puis, après la seconde guerre mondiale, de mines de diamant et de charbon ont entraîné l'afflux de nombreux travailleurs russes attirés par les salaires élevés destinés à compenser la difficulté des conditions de travail. La dislocation de l'Union soviétique et la crise économique qui s'est ensuivie ont entraîné le reflux de nombreux émigrants, mais également des désirs d'autonomie de la part du gouvernement régional iakoute. Comme pour d'autres régions, une reprise en main a été opérée par le pouvoir central russe sous la conduite de Poutine. La région se classe au 3e rang en Russie pour l'importance de ses réserves de matières premières (surtout gaz, charbon), mais leur exploitation est rendue difficile par le climat (froid extrême, pergélisol) et l'éloignement des centres de consommation. L'économie de la République est aujourd'hui fortement tributaire de ses ressources minières : les diamants bruts et taillés représentent une part prépondérante des exportations de la République de Sakha (84 %) devant le charbon (15 %) et l'or. le PIB par habitant est élevé (66 % supérieur au PIB moyen russe en 2004), mais le coût de la vie l'est également, car une grande partie des produits de consommation doivent être importés à grands frais de régions éloignées.

(2)
Le nanaï est une langue toungouse parlée en Russie sibérienne, dans les kraïs de Khabarovsk, du Primorie, ainsi que dans l'oblast de Sakhaline. La langue est aussi parlée en Chine, où vivent 1 500 Hezhen. Au recensement de 1979, 55,8 % des 10 500 Nanaïs de Russie parlaient leur langue.
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