>
Critique de AmandaM
Une trilogie agréable avec quelques bémols.
Pour commencer, j'ai bien aimé le scénario ainsi que les personnages. L'intrigue est bien mise en place au départ et bien menée tout au long des trois tomes. Action et psychologie se succèdent à un rythme convenable, les scènes érotiques sont bien dosées.
Côté plume je suis mitigée. Je valide le style entre langage familier et langage un peu plus classique. Je suis bien consciente que l'auteure étant québécoise, des différences existent avec le français de France et de Navarre et donc cette particularité n'influencera pas mon jugement, mais malgré tout il y a de sacrées coquilles ou erreurs de syntaxe qui m'ont fait grincer des dents. Un exemple pour être plus concrète : péril et périple n'ont pas la même définition, et le « au périple de sa vie » récurrent dans les trois tomes démontre qu'il ne s'agit pas d'une faute de frappe occasionnelle (donc pour le correcteur qui a relu, l'expression exacte est « au péril de sa vie »).
Mais pour moi, le gros point noir réside dans les lacunes du scénario. Il y a de grosses zones d'ombre pour arranger l'intrigue et qui décrédibilisent totalement le récit. Tout est trop facile, les « gentils » doivent absolument gagner, et l'auteure leur déroule le tapis rouge sans prendre en compte la logique ou la crédibilité. Keylabs est à leurs trousses, l'ATG est à leurs trousses, l'armée canadienne s'en mêle… et nos gentils héros se baladent tranquillement, ont une propriété tenue secrète, y font des allers-retours sans que les autres ne se doutent de quoi que ce soit… Je peux citer trois exemples :
ATTENTION SPOILER
1/ Seul Richard Keys connait la formule des traitements. Lors de leur évasion, Kani est en possession des fameuses doses. Comment se les procure-t-elle ? Existe-t-il un stock ? Keylabs ne remarque-t-il pas la disparition des doses ? Surtout que chaque traitement est unique donc du stock qui disparait d'un sujet en fuite ne devrait pas passer inaperçu, ou non ? Dernier tome, Richard meurt sans avoir révélé la formule… alors à quoi bon l'avoir laissé en vie précisément pour cette raison si c'est pour le tuer quand même ?
2/ Tome 3- Attaque lors du gala- L'auteure mentionne cent hommes stationnés à proximité et prêts à prendre d'assaut la résidence de Keys. La résidence est surveillée comme le lait sur le feu, truffée de caméras, de militaires et cie pour la défendre. Les cent hommes sont-ils invisibles ou bien ?
3/ L'ATG- Les meilleurs tueurs à gage, surentraînés et tout le toutim. À la trentaine, on les met à le retraite, traduction, on s'en débarrasse en les tuant. Ils sont tous au courant. Alors quoi, ils attendent patiemment leur propre assassinat sans se poser de question ? Mouais, restons sérieux. Dans la même veine, Sandy est utilisée et violée par ses propres collègues parce que c'est son rôle dans la mission… alors qu'elle est soit disant redoutable. Pas très crédible pour une tueuse avec du caractère…
Enfin, le suspens se résume à… aucun. L'univers est vraiment bien pensé et c'est dommage je trouve, le roman aurait vraiment pu être génial si l'auteure avait mieux géré la dispersion d'indices. La lutte méchants/gentils est tellement clichée que le lecteur n'a plus aucune attente. Et un exemple flagrant :
dés le premier tome j'avais deviné que le père de Jaybee allait réapparaître au labo. le lecteur n'est pas idiot, et c'est certain qu'en lâchant une information genre « mort en mission à l'armée » dés le début, la chute était évidente.
Pour conclure, la trilogie se lit bien mais est un peu bon enfant. La fin est décevante car elle appelle un quatrième tome, en l'état ce n'est pas achevé. L'auteure a mentionné un spinoff. À voir donc.
Pour commencer, j'ai bien aimé le scénario ainsi que les personnages. L'intrigue est bien mise en place au départ et bien menée tout au long des trois tomes. Action et psychologie se succèdent à un rythme convenable, les scènes érotiques sont bien dosées.
Côté plume je suis mitigée. Je valide le style entre langage familier et langage un peu plus classique. Je suis bien consciente que l'auteure étant québécoise, des différences existent avec le français de France et de Navarre et donc cette particularité n'influencera pas mon jugement, mais malgré tout il y a de sacrées coquilles ou erreurs de syntaxe qui m'ont fait grincer des dents. Un exemple pour être plus concrète : péril et périple n'ont pas la même définition, et le « au périple de sa vie » récurrent dans les trois tomes démontre qu'il ne s'agit pas d'une faute de frappe occasionnelle (donc pour le correcteur qui a relu, l'expression exacte est « au péril de sa vie »).
Mais pour moi, le gros point noir réside dans les lacunes du scénario. Il y a de grosses zones d'ombre pour arranger l'intrigue et qui décrédibilisent totalement le récit. Tout est trop facile, les « gentils » doivent absolument gagner, et l'auteure leur déroule le tapis rouge sans prendre en compte la logique ou la crédibilité. Keylabs est à leurs trousses, l'ATG est à leurs trousses, l'armée canadienne s'en mêle… et nos gentils héros se baladent tranquillement, ont une propriété tenue secrète, y font des allers-retours sans que les autres ne se doutent de quoi que ce soit… Je peux citer trois exemples :
ATTENTION SPOILER
1/ Seul Richard Keys connait la formule des traitements. Lors de leur évasion, Kani est en possession des fameuses doses. Comment se les procure-t-elle ? Existe-t-il un stock ? Keylabs ne remarque-t-il pas la disparition des doses ? Surtout que chaque traitement est unique donc du stock qui disparait d'un sujet en fuite ne devrait pas passer inaperçu, ou non ? Dernier tome, Richard meurt sans avoir révélé la formule… alors à quoi bon l'avoir laissé en vie précisément pour cette raison si c'est pour le tuer quand même ?
2/ Tome 3- Attaque lors du gala- L'auteure mentionne cent hommes stationnés à proximité et prêts à prendre d'assaut la résidence de Keys. La résidence est surveillée comme le lait sur le feu, truffée de caméras, de militaires et cie pour la défendre. Les cent hommes sont-ils invisibles ou bien ?
3/ L'ATG- Les meilleurs tueurs à gage, surentraînés et tout le toutim. À la trentaine, on les met à le retraite, traduction, on s'en débarrasse en les tuant. Ils sont tous au courant. Alors quoi, ils attendent patiemment leur propre assassinat sans se poser de question ? Mouais, restons sérieux. Dans la même veine, Sandy est utilisée et violée par ses propres collègues parce que c'est son rôle dans la mission… alors qu'elle est soit disant redoutable. Pas très crédible pour une tueuse avec du caractère…
Enfin, le suspens se résume à… aucun. L'univers est vraiment bien pensé et c'est dommage je trouve, le roman aurait vraiment pu être génial si l'auteure avait mieux géré la dispersion d'indices. La lutte méchants/gentils est tellement clichée que le lecteur n'a plus aucune attente. Et un exemple flagrant :
dés le premier tome j'avais deviné que le père de Jaybee allait réapparaître au labo. le lecteur n'est pas idiot, et c'est certain qu'en lâchant une information genre « mort en mission à l'armée » dés le début, la chute était évidente.
Pour conclure, la trilogie se lit bien mais est un peu bon enfant. La fin est décevante car elle appelle un quatrième tome, en l'état ce n'est pas achevé. L'auteure a mentionné un spinoff. À voir donc.
