Je reçois avec gratitude le dixième petit livre d
Mavi Pendibene.
Comme les précédents, il n'est pas traduit, ce qui est regrettable .
Pour ne pas perdre le souvenir des jeunes années de son fils, une mère parle à sa place et raconte en son nom.
Avant même d'être scolarisé, il a vécu un changement radical : il est passé de la ville et ses lumières à la campagne où la nuit est noire, dans une grande vieille maison isolée.
Dans la journée, c'est la liberté des marches dans le bois, des courses à vélo, du vent qui souffle souvent"J'aime courir à la maison, et quand je ferme la porte, je l'entends qui reste dehors avec tous ses sifflements".
Mais la nuit, tout est différent, inquiétant. "le vent a une voix tellement forte" qu'elle l'épouvante.
Ainsi les jours deviennent des mois, des années .
Mavi Pendibene raconte très bien, j'apprécie l'aisance de son écriture qui fait naître les images et me permet de partager ses moments de vie.
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