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Critique de OverTheMoonWithBooks
Au 21ème siècle, le public boude les héros trop lisses, trop parfaits, qui ne flanchent jamais, ont une moralité irréprochables et ont une confiance aveugle en chaque institution qu'ils défendent.
Fini ce temps là. Au 21ème siècle, le public aime les méchants, les antihéros, et dans ce nouvel album Sébastien Perez surfe sur cette vague en imaginant l'enfance des méchants des histoires qu'on nous racontait petits. La sorcière des mers, Dracula, Loki, Sher Khan, le Capitaine Crochet, Baba Yaga, Maléfique, et plein d'autres : avaient-ils "une bonne raison", ou du moins quelque chose qui expliquerait ce qu'ils sont devenus adultes.
De la vengeance, la sociopathie précoce au harcèlement, l'auteur imagine plusieurs pistes qui prêtent à sourire quand on connait l'évolution de ces personnages.
C'est un sujet certes à la mode, tant que les parents expliquent que chaque individu reste responsable de ses actes et que le fait d'avoir souffert injustement ne donne pas un droit à faire souffrir autrui (surtout lorsqu'il ne vous a rien fait), ça reste une lecture agréable qui amène à la discussion entre parents et enfants. Et on se délecte bien sûr des somptueuses illustrations signées Benjamin Lacombe dont on ne se lasse pas.
Fini ce temps là. Au 21ème siècle, le public aime les méchants, les antihéros, et dans ce nouvel album Sébastien Perez surfe sur cette vague en imaginant l'enfance des méchants des histoires qu'on nous racontait petits. La sorcière des mers, Dracula, Loki, Sher Khan, le Capitaine Crochet, Baba Yaga, Maléfique, et plein d'autres : avaient-ils "une bonne raison", ou du moins quelque chose qui expliquerait ce qu'ils sont devenus adultes.
De la vengeance, la sociopathie précoce au harcèlement, l'auteur imagine plusieurs pistes qui prêtent à sourire quand on connait l'évolution de ces personnages.
C'est un sujet certes à la mode, tant que les parents expliquent que chaque individu reste responsable de ses actes et que le fait d'avoir souffert injustement ne donne pas un droit à faire souffrir autrui (surtout lorsqu'il ne vous a rien fait), ça reste une lecture agréable qui amène à la discussion entre parents et enfants. Et on se délecte bien sûr des somptueuses illustrations signées Benjamin Lacombe dont on ne se lasse pas.
