AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Arakasi


Le capitaine Alatriste a un coeur. Franchement, qui l'aurait cru ? Et ce coeur bat pour une belle garce de comédienne qui lui donne – quelle générosité ! – ce qu'elle ne fait que vendre aux autres. le problème, c'est que le capitaine n'est pas le seul homme à quêter les faveurs de la dame et certains de ses nombreux prétendants ne sont pas partageurs. Or celle-ci a attiré les regards de Philippe IV lui-même, roi futile plus intéressé par le jupon que par les affaires d'état. Voici la comédienne devenue chasse gardée ! Mais le capitaine ne veut pas en démordre : nus dans un lit roi et valet se valent et malheur à celui qui voudrait le dissuader de continuer de fréquenter sa belle ! Bien entendu, son obstination et son sens de l'honneur rigide le mettront vite dans une situation intenable. D'autant plus que de vieux ennemis rôdent dans la place et que quelques coups d'épée pourraient suffire à transformer le marivaudage en drame sanglant…

Youhou, un tome de presque 400 pages, Pérez Reverte fait des efforts ! (Marre d'avoir des tout petits bouquins, j'aime les gros pavés, moi) Et un bon tome en plus toujours aussi immersif et délicieusement dépaysant. C'est l'occasion de découvrir de nouvelles facettes des personnages, notamment de l'ombrageux capitaine dont on devine l'étendue de la solitude par la façon acharnée dont il s'accroche à sa belle maitresse. La personnalité de son petit page Iñigo se développe également ainsi que sa liaison avec le venimeuse Angelica d'Alquezar, une vraie petite Milady en bouton. le tout donne un agréable mélange d'histoires galantes, d'intrigues politiques et de complots emberlificotés. Au vu du titre, « Corsaires du Levant », le suivant se déroule en mer : que du plaisir en perspective !
Commenter  J’apprécie          112



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}