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Critique de itculture


Le plus ancien traité d'éducation est dû en France à une femme ; la médecine était exercée couramment par des femmes au XIII siècle, au XII siècle l'Ordre de Fontevraud réunissait aussi bien les moines que les moniales sous l'autorité d'une abbesse. Aux temps féodaux, les filles étaient majeures à 12 ans, deux ans avant les garçons. Ce n'est qu'au XVIIe siècle que la femme a dû prendre obligatoirement le nom de son époux. Dans cette étude systématique menée à travers une multitude d'exemples concrets, elle ne laisse échapper aucun aspect des activités féminines au cours de la période féodale et médiévale : administration des biens, métiers et commerce ; domaine de la pensée, de la littérature, de la politique même. Femmes écrivains, éducatrices suzeraines, celles qui animèrent les cours d'amour et celles qui ont inspiré les romans de chevalerie. Ses ouvrages consacrés à Héloïse, à Aliénor d'Aquitaine, à la Reine Blanche y donnaient partiellement réponse. Elle réalise un schéma de l'évolution du pouvoir de la femme: depuis les origines - les libertés et l'autonomie par elle conquises - la période d'apogée, puis le déclin sous diverses influences - celle de l'Université notamment jusqu'au moment où en 1593 un édit du Parlement de Paris lui interdit toute fonction dans l'Etat.
Sa conclusion répond à ces mouvements de va et vient des pouvoirs dans l'histoire des peuples et s'inquiète que la transmission du moyen âge ait été rompue.

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