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Critique de chambrenoire


Deux nouvelles constituent ce livre, deux histoires pleines d'imagination et de pittoresque que complètent à merveille les dessins de Gus Bofa. Ces eaux fortes sont sombres et les personnages indécis comme dans le récit
Sur le pont du « Messager de Pluton » s'est échoué un drôle d'oiseaux à tête presque humaine et qui semble apprécier le rhum. Les marins s'interrogent sur ce curieux volatile tandis que des évènements étranges se déroulent sur le bateau. le fantastique n'est jamais bien loin ni les légendes maritimes.
L'auteur emploie des mots de son invention, ce qui nous plonge davantage dans l'étrangeté du récit. Et, comme l'affirme le vieux matelot Mangebrouillard « Glémure pecteuse, houigne ! ».

La seconde nouvelle est plus réaliste avec des effets comiques. En effet, on y rencontre un paysan de Touraine qui est embauché avec son compagnon, français également, comme moissonneur chez un fermier Quaker de l'Amérique du Nord. On assiste à la confrontation de deux cultures.

J'ai aimé découvrir un auteur et son écriture pleine de fantaisie et d'humour. « L'oiseau rare, la première des nouvelles, n'est pas facile à lire avec tous ces mots sortis de l'imagination de son auteur, mais cela vaut le coup de persévérer dans sa lecture pour découvrir une histoire savoureuse et étonnante.
Je remercie Masse Critique de Babelio et les éditions Locus Solus pour cette lecture intéressante.

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