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Critique de LeBlogLitteraire
L'histoire tourne autour de Nadège, qui a eu une drôle de façon de démarrer dans la vie. Il se trouve que, petite, elle a accidentellement tué une de ses camarades, pointant sur elle l'arme de son père, et appuyant sur la détente du revolver qui n'aurait jamais dû être chargé.
C'est pour son passé trouble et sa grande ambition de s'intégrer dans la société, qu'elle va être choisie par Estelle, la femme d'Éric dont la société est en danger, pour infiltrer la société concurrentielle d'Éric en tant que secrétaire de la directrice de celle-ci, la redoutable Louise. Mais ce qui devait être une simple stratégie tourna très vite au drame. Survint d'abord le meurtre de Constance – qui était la secrétaire de Louise depuis 25 ans – puis celui de Louise elle-même, remuant les journées des enquêteurs dont les soupçons ne se porteront jamais sur le véritable coupable qui cachera son jeu jusqu'au bout et les narguera facilement. Entre Éric, Estelle et Nadège, tous semblent avoir de parfaits alibis. Alors qui joue double jeu?
J'ai trouvé ce roman policier extrêmement bien écrit, riche en vocabulaire et en phrases minutieusement travaillées. On s'accroche volontiers à la plume de l'auteure en adhérant très rapidement à son rythme soutenu.
Même si le contexte est intéressant, je n'ai pas été transportée plus que ça par cette lecture dont les personnages m'ont semblés manquer de profondeur et dont je n'ai malheureusement pas ressenti le suspense, emporté par une fin trop prévisible. Aussi, je pense que des phrases plus courtes aux mots plus crus et plus directs nous auraient mieux permis de cerner la personnalité, la psychologie et le pourquoi des intentions des personnages et auraient ajouté de l'éclat et du pep's au texte. Je me suis souvent sentie extérieure au roman, dans la peau d'une observatrice.
Cependant, je ne nie pas que l'on puisse décrire ma déception par un contenu et une atmosphère différents de ce que m'a laissé présager la couverture, tout simplement.
Malgré ces quelques petits défauts, Plan de carrière est un sympathique petit policier qui se laisse lire une fois, ne serait-ce que pour découvrir la jolie plume de Marie-France Perrin.
Lien : http://lebloglitteraire.com
C'est pour son passé trouble et sa grande ambition de s'intégrer dans la société, qu'elle va être choisie par Estelle, la femme d'Éric dont la société est en danger, pour infiltrer la société concurrentielle d'Éric en tant que secrétaire de la directrice de celle-ci, la redoutable Louise. Mais ce qui devait être une simple stratégie tourna très vite au drame. Survint d'abord le meurtre de Constance – qui était la secrétaire de Louise depuis 25 ans – puis celui de Louise elle-même, remuant les journées des enquêteurs dont les soupçons ne se porteront jamais sur le véritable coupable qui cachera son jeu jusqu'au bout et les narguera facilement. Entre Éric, Estelle et Nadège, tous semblent avoir de parfaits alibis. Alors qui joue double jeu?
J'ai trouvé ce roman policier extrêmement bien écrit, riche en vocabulaire et en phrases minutieusement travaillées. On s'accroche volontiers à la plume de l'auteure en adhérant très rapidement à son rythme soutenu.
Même si le contexte est intéressant, je n'ai pas été transportée plus que ça par cette lecture dont les personnages m'ont semblés manquer de profondeur et dont je n'ai malheureusement pas ressenti le suspense, emporté par une fin trop prévisible. Aussi, je pense que des phrases plus courtes aux mots plus crus et plus directs nous auraient mieux permis de cerner la personnalité, la psychologie et le pourquoi des intentions des personnages et auraient ajouté de l'éclat et du pep's au texte. Je me suis souvent sentie extérieure au roman, dans la peau d'une observatrice.
Cependant, je ne nie pas que l'on puisse décrire ma déception par un contenu et une atmosphère différents de ce que m'a laissé présager la couverture, tout simplement.
Malgré ces quelques petits défauts, Plan de carrière est un sympathique petit policier qui se laisse lire une fois, ne serait-ce que pour découvrir la jolie plume de Marie-France Perrin.
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