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Critique de Phoenicia
Une enquête vis-à-vis de laquelle j'ai eu des attentes sans cesse renouvelées et régulièrement déçue. le fond n'est pas mauvais mais aurait pu être tellement mieux selon moi.
L'intrigue de base est très intéressante. On a en effet un attentat qui a tué cinq policiers. Un excellent motif pour que Pitt soit sur le coup. Ledit attentat, attribué dans un premier temps aux anarchistes s'avère être une vengeance et surtout un message envoyé par un jeune aristocrate qui cherche à prouver l'innocence de son ami, accusé à tort d'avoir tué un passant. Les policiers auraient commis la bavure et auraient caché leurs gestes en incriminant un innocent sous prétexte qu'il est opiomane. Bavure policière et corruption ne peuvent que faire naître un conflit de loyauté chez notre protagoniste principal, ancien policier lui-même. On a aussi l'occasion d'un cold case intéressant. Enfin, l'autrice aborde le cas de la dépendance à l'opium.
Le scénario est donc plus que prometteur. le rôle de Pitt à cette enquête est légitime tout comme l'est l'intervention des différents protagonistes, jusqu'à Tellman qu'on retrouve pour notre plaisir.
Alors pourquoi des déceptions? Tout simplement parce que le cold case est à mon sens tardif et pas assez étoffé. Ce qui aurait pu être le coeur de ce récit arrive à plus de la moitié du roman, donne lieu à peu de mystères, de questionnements. A côté de ça, on des pages et des pages de remise en question de deux de nos protagonistes, Tellman et Pitt. le premier est celui qui est le plus touché et qui veut le moins croire à la corruption. le second est encore persuadé de ne pas être à la hauteur. Des passages dont on se serait aisément passé.
Enfin, la chute de fin que j'attends toujours avec impatience était ici prévisible et ne m'a en rien surprise.
On a donc ici une enquête qui, sortie de sa série, reste distrayante mais qui ne fait pas le poids face aux premières enquêtes. A voir ce que réserve le dernier tome de cette série.
L'intrigue de base est très intéressante. On a en effet un attentat qui a tué cinq policiers. Un excellent motif pour que Pitt soit sur le coup. Ledit attentat, attribué dans un premier temps aux anarchistes s'avère être une vengeance et surtout un message envoyé par un jeune aristocrate qui cherche à prouver l'innocence de son ami, accusé à tort d'avoir tué un passant. Les policiers auraient commis la bavure et auraient caché leurs gestes en incriminant un innocent sous prétexte qu'il est opiomane. Bavure policière et corruption ne peuvent que faire naître un conflit de loyauté chez notre protagoniste principal, ancien policier lui-même. On a aussi l'occasion d'un cold case intéressant. Enfin, l'autrice aborde le cas de la dépendance à l'opium.
Le scénario est donc plus que prometteur. le rôle de Pitt à cette enquête est légitime tout comme l'est l'intervention des différents protagonistes, jusqu'à Tellman qu'on retrouve pour notre plaisir.
Alors pourquoi des déceptions? Tout simplement parce que le cold case est à mon sens tardif et pas assez étoffé. Ce qui aurait pu être le coeur de ce récit arrive à plus de la moitié du roman, donne lieu à peu de mystères, de questionnements. A côté de ça, on des pages et des pages de remise en question de deux de nos protagonistes, Tellman et Pitt. le premier est celui qui est le plus touché et qui veut le moins croire à la corruption. le second est encore persuadé de ne pas être à la hauteur. Des passages dont on se serait aisément passé.
Enfin, la chute de fin que j'attends toujours avec impatience était ici prévisible et ne m'a en rien surprise.
On a donc ici une enquête qui, sortie de sa série, reste distrayante mais qui ne fait pas le poids face aux premières enquêtes. A voir ce que réserve le dernier tome de cette série.
