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Critique de cyan


Londres, 1887. Pitt enquête sur un corps coupé en morceaux retrouvé dans un cimetière, tandis qu'Emily et son mari séjournent chez un oncle de celui-ci. Une épreuve difficile pour Emily, George ayant une liaison avec l'épouse de son cousin.

L'autrice applique la même recette que dans les précédents tomes, en mettant cette fois encore l'accent sur le huis-clos domestique et les travers de la haute société londonienne. Au luxe dans lequel vivent ces oisifs aux préoccupations futiles s'opposent la noirceur des bas-fonds dans lesquels enquête Pitt.

Ce tome traite de thèmes déjà rencontrés dans les précédents: la condition des femmes pendant l'ère victorienne, les difficultés des classes pauvres, la misère des quartiers populaires, les violences envers les femmes et les enfants, etc. L'autrice s'appuyant sur un contexte historique réaliste, ça fait froid dans le dos. On a beaucoup d'occasions de s'indigner cette fois encore.

L'intrigue policière quand à elle repose, comme toujours dans cette série, davantage sur la psychologie des personnages et les relations entre eux que sur une action débridée, mais ça fonctionne très bien, même si quelques détails manquaient peut-être un peu d'approfondissement pour mon goût. le plus gros reproche que j'ai à faire à cet opus est le même qu'aux précédents: la conclusion est trop abrupte.

Une lecture assez prenante qui a su maintenir mon intérêt jusqu'à la fin, bien qu'un élément concernant un des personnages récurrents m'ait dérangée (même si c'est peut-être réaliste dans le contexte, finalement). S'agissant d'un tome 8, les protagonistes et les relations entre eux sont déjà bien développés, je vous recommande de ne pas commencer la série par ce tome si vous voulez en saisir toutes les subtilités, mais l'intrigue policière en elle-même ne nécessite pas d'avoir lu les précédents.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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