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Critique de bdelhausse
En règle générale, j'aime quand la fiction intègre des éléments de la réalité, ou quand des auteurs se basent sur la réalité pour produire de la fiction. C'est une règle générale, donc elle comporte des exceptions. Cette BD en est une.
Le personnage central est un garde du corps oeuvrant à l'Elysée. Il a vu les quatre derniers présidents depuis Mitterrand, jusqu'à Hollande, le pauvre président qui aura son quinquénat gâché par l'épidémie de zombies... le lecteur a donc droit à quelques critiques bien servies sur les différents dirigeants. Et fatalement c'est Hollande qui décroche le gros lot... Lâche, pleutre, colérique, indifférent, dictatorial, j'en passe et des meilleures. Jusqu'à finir mordu...
J'ai eu l'impression d'assister à un règlement de comptes par BD interposée.
Evidemment, il y a une histoire, ces saillies politico-revanchardes n'occupent que quelques planches. Mais c'est ce qui m'a marqué, gêné, au point de phagocyter l'ensemble de la lecture. D'ailleurs, le récit est assez peu original, un road movie qui mène les rescapés vers Genève préservée par les militaires.
Du déjà vu.
Personnellement, l'approche politique des premières planches me semblaient prometteuses, car cet angle de vue-là est assez peu emprunté par les BD de zombies. L'envers du décor, comment les choses vont se décider, les équilibrages nécessaires, les dommages collatéraux, etc. C'était, sur le papier, bien plus intéressant qu'une énième BD de zombie-bashing.
Le personnage central est un garde du corps oeuvrant à l'Elysée. Il a vu les quatre derniers présidents depuis Mitterrand, jusqu'à Hollande, le pauvre président qui aura son quinquénat gâché par l'épidémie de zombies... le lecteur a donc droit à quelques critiques bien servies sur les différents dirigeants. Et fatalement c'est Hollande qui décroche le gros lot... Lâche, pleutre, colérique, indifférent, dictatorial, j'en passe et des meilleures. Jusqu'à finir mordu...
J'ai eu l'impression d'assister à un règlement de comptes par BD interposée.
Evidemment, il y a une histoire, ces saillies politico-revanchardes n'occupent que quelques planches. Mais c'est ce qui m'a marqué, gêné, au point de phagocyter l'ensemble de la lecture. D'ailleurs, le récit est assez peu original, un road movie qui mène les rescapés vers Genève préservée par les militaires.
Du déjà vu.
Personnellement, l'approche politique des premières planches me semblaient prometteuses, car cet angle de vue-là est assez peu emprunté par les BD de zombies. L'envers du décor, comment les choses vont se décider, les équilibrages nécessaires, les dommages collatéraux, etc. C'était, sur le papier, bien plus intéressant qu'une énième BD de zombie-bashing.
