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Critique de Meygisan
Ce tome là m'a carrément plus convaincu que le précédent. Lier dans une même intrigue une histoire de zombie et un huis clos où les protagonistes se retrouvent à devoir réellement survivre à une apocalypse est quelque peu original. Du coup dixit les zombies, l'auteur plonge aisément dans les méandres de l'esprit humain, torturé face à la fin monde, et laissant libre court à ses plus vils instincts. Le zombie n'est ici qu'une vitrine pour mieux souligner la déchéance de la nature humaine, sa sauvagerie et sa bestialité reprenant le dessus. Ce huis clos permet à l'auteur de fouiller les bas fonds de l'âme humaine pour en extraire ce qu'il y a de plus vil et de plus mauvais, pour nous montrer que nul besoin de fin du monde pour créer des monstres. Les zombies font bien pale figure face à ses humains prêts aux pires bassesses pour survivre. Redevenir une bête pour tuer la bête!
